An other day of life

Un journaliste polonais reste dans le pays en guerre pour faire son travail de journaliste, quasiment le seul blanc encore présent.

Le film est réalisé en 3D avec des parties en prises de vues réelles, les protagonistes qui sont restés vivant sont invités à parler des événements décrits, il y a aussi quelques passages d’archives.

La 3D est très travaillée et convaincante, il faut dire que les techniciens à l’œuvre sont les polonais de Platige Image qui avaient fait impression en 2010 avec Paths of Hate, et que ce sont également eux qui sont impliqués dans les superbes cinématiques du jeu The Witcher II et III.

Le film a des séquences d’action et des passages oniriques et symboliques impressionnants, il décrit un quotidien de guerre où les massacres succèdent à l’attente, où on ne sait pas qui est qui. Si le film semble assez peu peuplé, il pose la question du devoir du journaliste et son influence à une époque où l’information était une denrée stratégique rare. Dans le film, le journaliste se retrouve à se demander s’il doit cacher une information par idéologie, contrevenant à son devoir d’information.

Efficace, le film m’a laissé une bonne impression : une animation solide, des images marquantes, une narration construite qui sort de l’oubli une guerre civile qui ne s’est arrêtée qu’il y a une dizaine d’années.

Je me souviens d’avoir assisté il y a quatre ans à une preview en conférence à Annecy. J’attendais donc le film, je ne suis pas déçu mais je ne sais pas trop quel destin l’attend. Je ne pense pas qu’il sorte en salle, peut-être une diffusion télé ? Je lui souhaite.