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Thrash Metal Night au Fri-Son

dimanche 14 janvier 2018 par Louis Sengdara rédaction , Tanja Matic photographie CC by-nc-sa

Compte-rendu

C’est un soir de pleine lune, une nuit glaciale en ce début de décembre où le Fri-Son accueillait Death Angel, Annihilator et Testament pour une soirée unique sous le signe du Thrash Metal. Surprise de taille, la salle était déjà bien remplie dès le début de la soirée. Plusieurs morceaux d’AC/DC passent en fond, sûrement un hommage au défunt Malcolm Young.

Death Angel

Et c’est à 19H32 que le groupe de la Bay Area [1] entre en scène après une petite introduction toute simple.

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Death Angel - Fri-Son@Fribourg, dec 2017
© Tanja Matic

Le groupe attaque ensuite avec « Father Of Lies », titre issu de The Evil Divide dernier album à ce jour de la formation. Le morceau est marqué d’un tempo plus doux et mélodieux lors du solo de Rob Cavestany.

Le combo poursuit avec « The Dream Calls For Blood » qui déchaîne les ardeurs dans le pogo. Le message est clair : le groupe veut en découdre en nous offrant déjà deux chansons qui restent propre à ce style : rapide et violent.
Les membres se déplacent et headbangent sur scène rendant le show très dynamique.

On remarquera une sorte de fusion entre deux morceaux avec l’introduction de « The Ultra Violence » puis de l’enchaînement « Thrown To The Wolves ».
Le set se termine par « The Moth » toujours tiré du dernier CD.
Mark Oseguada (le chanteur) en profite pour remercier Testament de les accompagner en tournée.
Difficile de recouvrir une bonne partie de la discographie avec un show aussi court (dépassant à peine 45 minutes). Les membres restent encore un peu, saluant et donnant divers objets aux fans avant de s’en aller.


  • Death Angel
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Annihilator

Annihilator est un groupe qui a connu de nombreux changements de composition. En effet, Jeff Waters (le guitariste chanteur) est le seul membre restant de la formation originelle.

Il est 20H30 lorsque les premières notes de « Crystal Ann » résonnent dans la salle.
Sans perdre de temps Annihilator s’avance et se met en position pour délivrer « One To Kill », extrait de For The Demented dernier album en date de leur discographie. Le refrain est entraînant et la foule est déjà dans l’ambiance.

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Annihilator - Fri-Son@Fribourg, dec 2017
© Tanja Matic

« King Of The Kill » prend la relève suivi de « No Way Out ». Cette chanson se démarque par son originalité avec un passage très Rock en plein milieu du titre.
Le frontman prend le temps de parler au public et de nous partager une anecdote bien sympathique sur les différentes prononciations du mot “Annihilator” dont une en particulier “anal-eater” qui n’aura pas manqué de faire rire dans le public.
Le guitariste/bassiste Aaron Homma d’origine canadienne échange même quelques mots en français.

Tout comme Death Angel, le groupe n’hésite pas à se déplacer et à headbanger.
Un ensemble très dynamique qui est bien accueilli.

« Twisted Lobotomy » est sans aucun doute la cerise sur le gâteau puisqu’elle a suscité une excellente réaction auprès du public avec une introduction très entraînante qui nous fait forcément penser à quelque chose mais impossible de se rappeler de ce dont il s’agit.

Rassemblement général au devant de la scène avec le bassiste, guitariste et le chanteur qui nous livrent le pré-solo qui fait l’unanimité, puisque tout le monde s’arrache les cervicales à ce moment précis.

« Alison Hell » a été introduit par Jeff Watters comme l’un de leurs titres les plus connus. Il nous invite même à chanter son refrain, il ne suffit que de connaître ceci : “Alison Hell” !

Le leader est très charismatique avec des grimaces, mimiques, et autres expressions du visage très drôles. Annihilator s’amuse sur scène, tout le monde passe un bon moment.
Tout comme Death Angel, un show de 45 minutes également court mais intense.


  • Annihilator
  • Annihilator
  • Annihilator
  • Annihilator
  • Annihilator
  • Annihilator


Testament

21H40 l’heure de la tête d’affiche a sonné, Testament s’avance sur scène avec « Brotherhood Of The Snake ». Quoi de mieux que de commencer le show avec le titre de la tournée ?


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Testament - Fri-Son@Fribourg, dec 2017
© Tanja Matic

Problème de taille : le son qui est mal équilibré ; on distingue difficilement les autres instruments que la batterie trop présente. Cependant, tout est rentré dans l’ordre en quelques morceaux. Malgré ces soucis, la bande à Chuck Billy (le chanteur) continue à faire déferler riffs et solos.

C’est ce qui fait la force de Testament : des rythmiques bien rodées d’Eric Peterson et de Gene Hoglan en passant par les solos endiablés d’Alex Skolnick qui sont joués d’une main de maître, le respect s’impose.

Le début du concert est très moderne avec « Rise Up », « The Pale King » , et « More Than Meets The Eye » avant de passer sur un registre de l’époque avec « Electric Crown » et « Into The Pit ».

Steve DiGiorgio nous offre un solo de basse dont un petit passage du thème très connu « Le Parrain ». Il en a va de même pour Alex Skolnick et Eric Peterson qui ont eux aussi droit à leur solo sur le devant de la scène.

« Practice What You Preach » reste le clou du spectacle, chanson emblématique du groupe, de par sa popularité et complexité. Le solo est à la fois ultra rapide, technique et reste dans la tête encore un bon moment.

Le concert de Testament à été impressionnant et fut la très bonne surprise de la soirée.

Setlists

Death angel : Father Of Lies, The Dream Calls For Blood, Claws In So Deep, The Ultra Violence/Thrown To The Wolves, Mistress Of Pain, The Moth

Annihilator : Crystal Ann, One To Kill, King Of The Kill, No Way Out, Set The World On Fire, W.T.Y.D, Twisted Lobotomy, Alison Hell, Human Insecticide, Phantasmagoria

Testatment : Brotherhood Of The Snake, Rise Up, The Pale King, More Than Meets The Eye, Electric Crown, Into The Pit, Low, Stronghold, Eyes Of Wrath, Practice What You Preach, The New Order, Souls Of Black, Over The Wall, Disciples Of The Watch

Merci à Tanja pour sa relecture attentive

Notes

[1région de la baie de San Francisco

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