Une journée bénie

Démarré au pretexte que ses membres étaient de grands fans d’Ornette Coleman, la musique du groupe se rattache au free jazz et mais garde du rock sont goût pour l’énergie et les riffs directs.

Jim Barr (basse, guitare) OD

Jake McMurchie OD

Clive Deamer (bat) et Pete Judge (trompette) OD

Ces quatres british manquent pas d’un humour pince sans rire et les voir en costume impeccable au milieu des montagnes ne manque pas de sel. Un humour qu’on retrouve aussi dans les historiettes surréalistes dont Jim Barr (le bassiste) [2] agrémente les pauses entre les morceaux.

Le concert commence par « Low earth Orbit » à la basse entétante et au jeu de batterie un peu tribal, tout cuivres dehors. Enchaînement abrupt sur « Americano Mecano », ballade vénéneuse hantée par le fantôme de Mark Sandman où on retrouve un peu l’ambiance de Morphine.

Suivent un grande partie des morceaux du dernier album, avec pour certain un travail qui s’apparente un peu à du dub : une basse batterie très présente, et des cuivres travaillés en live à coup d’échos, de boucle de filtres, jusqu’à perdre toute ressemblance avec les instruments dont ces sons sortent.
D’autres titres, au dire même du groupe lorgnent du côté de la musique de cartoon ( Henry Mancini ?)

Beaucoup de fraîcheur, d’inventivité et un plaisir évident à être là. Tout le monde semble ravi. l’ambiance monte d’un cran avec « Oc dc » le titre dynamique que le groupe à choisi de mettre en avant sur cet album. Le public tape des mains en rythme ; aux rappels le cercle se resserre et les gens dansent en plein après-midi.

En redescendant, j’ai croisé Jim Barr, un grand sourire scotché sur les lèvres. Cosmo Jazz donne du bonheur aux mélomanes et aux musiciens.