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Trafic Jam est un groupe français aux allures de super-groupe avec une belle équipe de musiciens issus de différentes formations (Trust, The Iron Troopers...). Leur premier album intitulé The Joke Is Over est un bel exemple de hard rock mélodique des 70’s, à conseiller à tous les fans de classic rock, dans la lignée de groupes de référence comme Deep Purple.
J’ai eu l’occasion de voir le groupe en live (voir la chronique sur le concert qui est en lien), et cela donnait une bonne idée de ce que Trafic Jam propose en album. Comme dit en préambule, Trafic Jam a des allures de super-groupe avec des musiciens expérimentés et de talent, issus de différents courants du rock et jouant pour divers groupes dont certains bien connus.
Valentin Labani, guitariste, est le leader et compositeur. Arno T. Walden est le chanteur et il s’occupe des textes des chansons qui sont toutes en anglais, il joue dans plusieurs groupes dont The Iron Troopers. A la basse, c’est David Jacob, bassiste notamment de Trust mais aussi dans différents groupes et projets musicaux dans des styles variés du rock au hard rock en passant par le jazz (il est également contrebassiste). Aux claviers, c’est Olivier Castan. A la batterie, Stéphane Cavanez. La chanteuse Caroline Indjein a participé à 4 titres de l’album, elle a quitté Trafic Jam au début de l’année 2024.
L’album est intitulé The Joke Is Over, il est produit par Rock World Music Prod, et il sort sur le label Rockshots Records en 2024. Les visuels sont l’œuvre de Morgan Armagnac. Quant aux photos, elles sont signées Bérénice Fléchard, une photographe que vous devez certainement connaître si vous lisez Rictus Info ou si vous voyez régulièrement des concerts dans la région.
« Show Me » : ça donne la couleur et le ton de l’album, dans une veine de rock et hard rock des 70’s, on sent notamment l’influence et l’hommage à Deep Purple. A noter un invité bien sympathique pour cette chanson, le guitariste argentin Damian Salazar qui s’est notamment fait connaître grâce à Internet depuis plusieurs années.
« Leave This All Behind » continue dans la même veine, tout en rythme rock assez soutenu avec un chant puissant et mélodique.
« Hey Ian » fait redescendre au niveau du tempo avec des paroles qui font clairement référence à Deep Purple et en particulier à leur leader et chanteur Ian Gillan.
La période d’accalmie se confirme avec « I Turned Off The Stars » qui commence doucement tout en ballade avec de la guitare acoustique qui remplace l’électrique.
Avec « The World Is Shaking » ça repart progressivement avec quelque chose de plus rythmé et pêchu. « Oswald And The Beauty Queen » est bien rock d’entrée et continue dans cette veine. Cela s’enchaîne bien avec « Devil At The Crossroads », « God Save The Queen », et « If You Spread Your Wings » plus rock.
« The Joke Is Over » plus cool que le précédent pour clôturer en beauté l’album.
Bilan ? Un bon et bel album influencé par le classic rock des 70’s entre rock et hard rock mélodique, avec quelques touches de progressif, dans la lignée de grands noms comme celui de Deep Purple.
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