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Guitares en Scène 2023
Des étoiles dans les yeux, pari tenu à Guitares en Scène
mercredi 2 août 2023 par
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Encore de belles émotions vécues dans l’écrin que nous a offert GES durant les 2 derniers jours de son festival ! Jauge de 5500 personnes atteinte avec des artistes au sommet comme Sting, Vintage Trouble et Nik West. Clôture du festival avec Porcupine Tree, groupe mythique des années 80 et des groupes devenus légendaires comme Wishbone Ash et Magma. Et sans oublier One Rusty Band , l’un des groupes finalistes de GES 2022, qui tout au long de ce festival, installé dans un espace très cosy, ont su enchanter leur auditoire !
Les festivaliers, comme chaque année, bien que la chaleur soit éprouvante, sont au rendez-vous ce samedi 23 juillet. Ils se sont amassés à la scène village, début de soirée, pour découvrir le rock des toulousains de Damantra, groupe finaliste et gagnant du tremplin GES 2023.
Damantra
L’accueil du public est chaleureux. Les années 70 sont mises au goût du jour dans leur version hard et blues. L’énergie scénique est fabuleusement rock et incomparable ! Il est vrai qu’après plus de 80 concerts, le groupe est déjà rodé ! En 2023, après deux singles « Keep on » et « Automn Leaves », un EP « Comet » est sorti au printemps. “Comet » envoie un message d’émancipation sans équivoque à l’humanité : « c’est une fois libérés de nos peurs que nous pourrons entamer nos révolutions les plus intimes…”.
Vintage Trouble
Une bière bien fraîche, joyeuse ambiance et vite au chapiteau : la soirée ne fait que commencer...Très vite, Vintage Trouble, groupe de soul, inspiré par des courants musicaux divers, jazz, funk, pop-music, gospel, ravit le public avec son dynamisme communicatif. Le chanteur, Ty Taylor, long sari blanc, danse, saute, fait tournoyer un pied de micro au dessus de sa tête...Le groove est magnifique. Formé à Los Angeles en 2010, Vintage Trouble réunit également le guitariste Nalle Colt, le bassiste Rick Barrio Dill et le batteur Richard Danielson. Un nouvel album Heavy Hymnal est sorti dernièrement.
Sting
Difficile de se frayer une place parmi les 5500 spectateurs venus pour saluer la vedette du jour ! Pantalon blanc et tee-shirt moulant, Sting , le chanteur et musicien de bientôt 72 ans n’a rien perdu de son allure, ni de son charisme. Les premiers accords résonnent et l’un des plus gros tubes de l’époque Police, « Message In The Bottle », est repris en chœur par le public. Accompagné d’excellents musiciens (dont le très talentueux Shane Sager à l’harmonica) et d’incroyables choristes, l’artiste britannique a aussi mis en valeur son fils, Joe Summer, sur quelques morceaux. Même timbre de voix, même générosité sur scène, le père et le fils ont charmé leurs admirateurs. Pendant près de deux heures, les plus grands classiques de son répertoire et de celui du groupe qui l’a fait connaitre, seront revisités. L’atmosphère est magique, la foule ondule au rythme de ses chansons cultes... À la fin du concert, rappelé par le public, Sting chantera « Roxanne », pour le plus grand bonheur de ses fans. Pour finir, Sting, qui n’avait jusqu’ici pas lâché sa basse, s’empare d’une guitare acoustique. Assis sur un tabouret, le chanteur reprendra « Fragile », un autre de ses nombreux succès.
Nick West
La talentueuse et exubérante Nik West terminera cette fantastique 3e journée du festival à la scène village, encore bondée à cette heure de la nuit ! Un concert explosif et décoiffant ! Nik West, artiste atypique, a émerveillé et ensorcelé son public tout en s’affranchissant des frontières habituelles du monde musical. Nik West, l’une des rares bassistes leader d’un groupe, a su s’imposer comme une figure tutélaire du funk en collaborant avec des géants tels que Prince et Quincy Jones. Bassiste et chanteuse, elle fut l’un des derniers coups de cœur de Prince, avant sa disparition en 2016…
Atlas Karma
Nous sommes déjà au dernier jour du festival. Moins de monde aujourd’hui et la météo annonce des orages. La scène village, à 17 heures, se remplit petit à petit au son de l’Urban Electro Pop d’un groupe finaliste du tremplin GES 2023, Atlas Karma. La musique de ce groupe créé à Lille en 2018, composé de Geo, chanteur multi-instrumentiste, de Dams à la batterie et de Nath à la basse et au synthé, est surprenante, mais vite grisante et addictive. Les influences sont aussi diverses que variées et le live très original. Une partie du public est vite conquis.
À découvrir, sur scène si possible
Wishbone Ash
L’aventure musicale se poursuit au village avec Wishbone Ash, groupe britannique de rock mythique des années 70, qui célèbre actuellement le cinquantenaire de deux de ses albums fétiches, Argus et Live Dates. Le guitariste et chanteur Andy Powell est toujours vaillant à 73 ans et bien entouré par ses musiciens, le bassiste Bob Skeat, le batteur Mike Truscott et le guitariste Mark Abrahams. Climat détendu et bonne humeur sont au rendez-vous. La joie des musiciens fait plaisir à voir. Les deux guitaristes se lancent dans de longs et très mélodiques solos. Deux belles guitares en osmose … et solides applaudissements des spectateurs !
Magma
Puis arrive un géant du rock sous le chapiteau : Magma, groupe emblématique du rock progressif français, formé en 1969 par le batteur et chanteur Christian Vander qui a inventé une langue imaginaire appelée le « Kobaïen », utilisée dans la plupart des chansons de MAGMA. Le public est très curieux d’assister à ce concert. C’est l’un des plus vieux groupes de rock français et depuis sa création, 150 musiciens, dont certains de renom, ont fait partie de l’aventure Magma...Douze musiciens se dévoilent sur scène, dont 5 femmes au chant ! Le « Kobaïen » , chanté avec des voix fortes et passionnées créent une atmosphère dramatique et émotionnelle. L’accueil restera mitigé, beaucoup de festivaliers en profiteront pour aller se restaurer... Le dernier album en date, publié en 2022, est intitulé Kartëhl.
Porcupine Tree
Pur bonheur que les rafales de vent faiblissent ! Le groupe de rock progressif tant attendu de la soirée, Porcupine Tree, peut se produire pour clore ce magnifique festival ! Malgré un prélude un peu chahuté avec l’annonce que toute photo et tout film seront interdits pendant le concert, le groupe mythique emmené depuis la fin des années 1980 par Steven Wilson et reformé il y a deux ans, a tenu toutes ses promesses : le voyage musical se révèle beau, dense et enrichissant. Une ambiance différente émane de chacun des morceaux. Les projections sur fond de scène ainsi que la puissance des jeux de lumière y contribuent largement. On assiste à un fabuleux spectacle, sculpté image après image. Le public se félicite de pouvoir en être témoin. La sortie de leur dernier album intitulé Closure/Continuation date de 2022, peut-être le dernier, comme on a pu le lire dernièrement dans la presse...
La place se vide. Nostalgie, déjà...On attendra encore une fois avec impatience la programmation de la nouvelle édition de Guitare En Scène, la 17ème en 2024 !
