> Mag > Cinéma > Court et noir
Il y a toujours des séances à ambiance plus ou moins sombre dans les courts, mais hier, avec ce programme, nous avons eu une bonne séance noire.
Et pour cause, puisque la majorité des courts étaient en monochrome... De quoi accentuer la lourdeur des sujets abordés.
Une autobiographie d’une jeune fille bien plus grande que la moyenne, avec tous les problèmes qu’elle rencontre dans sa vie à cause de cela.
Le synopsis parle d’une relation enseignante/élève, pour autant de mon avis j’ai pensé à un voyage temporel d’une jeune fille qui se coupe elle-même sa tresse...
La toute puissance de l’automobile, enfin du pétrole, chantée par une voiture humanoïde. ’Qué sera, sera....’
Un animation étrange, multi-scène avec des corps sans tête...Une relation avec le vivant / mort est censé y être visible.
Une très belle animation en sable, pour le coup un peu colorée, où une petite fille trouve un homme blessé, et le signale à ce que l’on croit être des policiers...
Mais cela ne se termine pas du tout comme escompté, surtout pour la pauvre petite fille. (très sombre)
Un chien et un singe sont enfermés dans un appartement, dont le maitre ne revient pas. Qui va aider qui ? Qui peut mettre en danger qui ?
Le singe est le pendant de l’homme, dans ce court, mais fera-t-il mieux que lui lorsqu’il découvrira une bouteille d’alcool ou même l’arme dans un tiroir...?
Une danse entre un policier et une personne interpelée puis la mise en joue de celui-ci. Hormis l’aspect danse, l’atmosphère de ce court est bien sombre et l’on n’en comprend pas trop l’orientation.
En Syrie, une femme manifeste lors de la récente révolution pour que le droit soit respecté.
On peut ainsi bien voir la répression et le climat de vie oppressant de la Syrie durant cette période, de même que le courage de cette femme pour son idéologie : « Je préfèrerais mourir que de voir quelqu’un se faire arrêter sans essayer de l’aider ».
Dans une tranchée, deux hommes tentent de s’aider à survivre tout en combattant. Mais lorsqu’on en voit un se relever et marcher, on se retrouve dans un diorama de musée.
Était-ce la vie de cette statue de cire que l’on a entraperçue ?
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