Magazine culturel contributif en bassin franco-valdo-genevois

Articles récents

  • Slocum, le Vieil Homme et le Père

    Cinéma

    Publié en 1857, L’Homme et la Mer de Charles Baudelaire débutait ainsi : « Homme libre, toujours tu chériras la mer… ». Si l’œuvre de Jean-François Laguionie devait être résumée en un mot, « évasion » serait celui qui s’y prête le mieux. Après s’être vu décerner, en 2019, le Cristal d’honneur du Festival d’Annecy pour l’ensemble de son œuvre, à l’occasion de la sortie du Voyage du Prince, Jean-François Laguionie y est revenu s’offrir un bain de foule en 2024 pour présenter son nouveau film : Slocum et moi (76 min), lequel sera vraisemblablement le dernier. Sortie en salles prévue le 29 Janvier. À 85 ans, le Prince de l’animation française, digne héritier de Paul Grimault, nous y livre une anecdote de son enfance, laquelle se pourrait bien être la clé de son imaginaire…

  • La précieuse marchandise en salle

    Cinéma

    La mise en animation par l’équipe menée par Michel Hazanavicius du conte écrit par Jean-Claude Grumberg avait fortement impressionné lors de sa projection au Festival d’Annecy. La sortie en salle imminente de ce film est l’occasion de revenir sur l’article que nous avions publié au visionnage de ce drame.

  • Conversation avec un Indien

    Cinéma

    Ceux qui m’ont déjà lu auront remarqué que je fonctionne beaucoup par « coup de cœur » au Festival d’Annecy. Et s’il y a eu des années sans, il y a aussi eu des années dilemmes, l’édition 2024 en fut une. Pour moi, cette année, le tenant du titre, c’était Sauvages (87min) - le nouveau film de Claude Barras qui sort en salle ce mercredi 16 Octobre 2024... Jusqu’à ma toute dernière séance du festival où il fut détrôné par celui qui remportait dans le même temps le Cristal du Long Métrage (voir Memoir of a Snail). Il n’empêche que « Sauvages » est un film jubilatoire au même titre que « Ma Vie de Courgette », son prédécesseur. À voir sans faute, l’un comme l’autre, si ce n’est déjà fait…

  • Dragon’s Heaven, une pépite oubliée

    Cinéma

    Quelque part entre Miyazaki et Mœbius au niveau des influences, je vais vous présenter une petite pépite méconnue de l’animation japonaise : Dragon’s Heaven. Sortie en 1988 aux débuts de la grande percée du Japon au niveau mondial pour les mangas et animés, cette œuvre de qualité garde tout son charme et permet un agréable voyage dans le temps.

  • Flow, accoucher de soi-même via la confrontation à l’alterité

    Cinéma

    Le Public ne s’est pas trompé à Annecy cette année en décernant son coup de cœur au long métrage en compétition Flow (qui a aussi reçu les prix du Jury, de la meilleure musique originale, et de la Fondation Gan pour le Cinéma).

  • Hommage à l’animation portugaise

    Cinéma

    Le pays mis en lumière par l’édition 2024 du Festival d’Annecy était le Portugal. Le programme numéro 1 concernant ce pays, présenté par Marco de Blois, était l’occasion de voir sur Scène Abi Feijó et Regina Pessoa — couple à la ville — et figure éminente de l’animation portugaise.