> Mag > Musique > Alice Roosevelt, la bad girl qui sort des sentiers battus
Alice Roosevelt. Cinq gars. De la musique de sauvage ? Non, mais du rock qui vous transporte, qui vous prend par les tripes. Formé il y a un an, Alice Roosevelt se veut partager une musique touche-à-tout rock, pop, indie, mais qui est loin du commercial que les radios diffusent à longueur de journée.
Sombre et pourtant mélodieuse, dynamique et prenante, la musique des Nyonnais vous pousse à l’introspection. Et pour comprendre, il faut écouter. Ça tombe bien, Alice Roosevelt fait son vernissage jeudi 18 février dans le cadre du festival nyonnais les Hivernales.
DL : Tout d’abord, c’est un type de tomate. Si, si je ne plaisante pas. Mais Alice, c’est surtout l’aînée des enfants de Théodore Roosevelt, une vrai bad girl qui sortait des sentiers battus. Et enfin, Alice Roosevelt est le titre d’une chanson de notre ancien groupe, Josef of the Fountain.
PD : Depuis un an. On n’a jamais arrêté depuis Josef of the Fountain, on jouait sans vraiment rien construire de concret. Puis Cyril et Théo nous ont rejoint, et …. On est redevenu sauvage !
DL : On a retrouvé du plaisir à se voir et faire de la musique, avec un but. Une nouvelle énergie et l’envie d’aller plus loin, de faire plus !
CH : Il y a cinq titres. Ils seront disponibles sur tous les supports digitaux, et gratuits.
PD : Et on a de quoi enregistrer pour la suite. De plus, faut noter que l’on a tout fait nous-même. L’enregistrement est fait maison !
DL : C’est trop rock pour être de la pop. Trop pop pour être du rock….
CH : Ce n’est pas évident de catégoriser notre musique. Ce n’est ni de l’indie pure et dure, ni de la pop. Mais du rock qui touche un peu à tout cela en même temps.
CH : On écoute un peu de tout, mais ce qui nous lie surtout c’est Foals, The National, ce genre de choses…
CH : On a une idée de départ, souvent venant des guitares et on construit autour, principalement.
PD : On part d’une mélodie et on boss avec cette ligne de départ. On enregistre toutes nos répètes. Parfois on trouve tout de suite l’identité d’une chanson. Parfois on réécoute un enregistrement quelques semaines plus tard et c’est à ce moment-là que l’inspiration vient. C’est une liberté incroyable. On choisit tout, avec plus de possibilités qu’en studio. On passe le temps que l’on veut dessus et cette liberté nous plait. On travaille, retravaille une mélodie, encore. Jusqu’à ce qu’elle soit au top !
PD : C’est moi qui écris. C’est mon rôle, d’autant plus que je suis anglophone. Mais les autres interviennent, avec des thèmes et des idées. C’est un travail d’équipe.
CH : Oui, on a tout réalisé par nos propres moyens. Et les titres seront gratuits car nous voulons juste jouer et partager notre musique. Après nous allons proposer une formule crowdfunding, où les gens pourront investir la somme de leur choix et recevoir ainsi un vinyl d’Alice Roosevelt !
IG : Plutôt sympa d’offrir version digitale !
TD : Cela nous tient à cœur. On ne joue pas dans le but de devenir riche ou célèbre. Mais de partager quelque chose qui nous plaît.
DL : c’est Mei Fa Tan qui a réalisé le clip. Nous avions imaginé un scénario, des gens, des attitudes. Quelque chose de bien précis. Quand Mei Fa nous a présenté le résultat après trois jours/nuits de tournage, on n’en revenait pas. C’était exactement ce que nous voulions !
CH : Pour l’instant, seul le trailer est disponible. Une autre bonne raison de venir nous voir jeudi, vu que l’avant-première du clip précédera le concert.
CP : Tout a été dit…. À jeudi !
Les membres d’Alice Roosevelt sont : Patrick Dalzell, David Lamon, Cyril Huguet, Cyril Pugin et Théo Deluz.
Entrée libre
Dans le cadre des Hivernales de Nyon