Bohemian Rapsody

C’est Rami Malek, comédien de 37 ans, qui incarne Freddy Mercury.

Dès les premières images, on peut être déstabilisé par l’apparence du comédien, mais il se glisse dans la peau de Freddie Mercury, fantasque génie, visionnaire leader de Queen, avec un formidable langage corporel.
Il magnifie avec ce rôle le parcours de Queen, les galères des débuts, les tournées, les managers...

Pour notre plus grand bonheur, la musique est là, omniprésente tout au long du film. Le film n’évacue pas le parcours personnel de Freddie Mercury : ses rires, ses peurs, ses doutes, ses coups de gueule, son exubérance, son élégance, et pour nos yeux et nos oreilles, ses prestations scéniques d’une puissance et une force magnifiques, qui ont tant contribué à la destinée de Queen.

Le film s’achève sur les vingt minutes inoubliables de Queen dans le stade de Wembley archi comble lors du concert de Live AID, le 13 juillet 85, un des ces concerts magistraux que les Anglais savent si bien faire.
Live AID, initié par Bob Geldof, se jouait conjointement à Londres et à Philadelphie avec les plus grands noms de la musique pour une collecte de fonds pour l’Ethiopie, faisant face à la famine à l’époque.
Et même si c’est ici que l’histoire s’arrête, avec ce film, nous étions là, à Wembley, pour ce concert si emblématique par sa cause.

C’est un article de plus pour Bohemian Rapsody ,me direz vous, mais n’hésitez pas à y aller sur grand écran, en VOST bien sûr, aussi bien en famille qu’entre amis.