> Mag > Cinéma > Courts métrages en Compétition n°4
Festival du Film d’animation d’Annecy 2014
Peu de thématique commune dans ce programme, si ce n’est le souvenir et la façon personnelle d’y faire face. Techniques variées.
Heu… Je me souviens de serpillères qui dansent et de fleurs en patamod qui s’ouvrent de façon assez sexuelle. Obscur. Confus.
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Anecdotes et rencontres sur le chemin de St Jacques de Compostelle. 3D avec un rendu graphique et animation 2D, joli petit film avec de belles idées visuelles : volets de fenêtre qui s’envolent, nonnes pyramidales.
page officielle du film
Le Pärn de l’année. Trois pilotes d’avion traversent divers paysages en trainant les pieds. Ils ont chacun une valise dans lesquelles sont entreposées les morceaux d’une femme qu’ils assemblent chaque nuit pour des jeux érotiques après avoir tiré à la courte paille. C’est très explicite : estampes japonaises, Kamasutra, l’exotisme érotique est de mise. Ils ne rentrent dans un bordel que pour boire un coup et arrivent à la fin devant leurs trois maisons où les attendent leurs femmes.
Ces dernières sont animées en sable, par Olga, le reste est d’un traitement mixte, dessin, textures de sable, parfois sur fond noir. C’est graphiquement très beau, toujours très WTF mais bon.. c’est Priit Pärn quand même…
bande annonce
Souvenirs d’enfance d’une iranienne, croyances enfantines, scènes de la vie quotidienne. Travail en sable, très joli dessin, très belles ambiances lumineuses, un bien joli film.
La recette du gruaux par une vieille dame qui vit dans un monde sordide. L’astuce du film est que tout son déroulement est décrit comme une recette de cuisine par une voix off. Animation 2D assez stylisée et astucieuse. Mais pas si drôle que ça, le principe n’étant pas poussé à son maximum à mon avis.
bande annonce
Joli film sur les remords suite à un accident de moto et la perte d’un membre. Happy end un peu convenu mais graphisme très à mon goût.
voir le film
Une grosse dame déménage d’un immeuble promis à la démolition. Séquences mélancoliques, séries de photos souvenirs, absence de l’être cher. Elle revient la nuit pour voir les dégâts des bulldozers, croit voir des gamins jouer dans le dangereux chantier et les suit.
Le film semble dire que les lieux nous habitent en même temps que nous les habitons et que les souvenirs attachés à nos résidences nous survivent. Mouais. Je trouve le propos passéiste et nostalgique mais pourquoi pas… Reste une direction artistique qui ne me touche pas le moins du monde, sombre et passe-partout, les golems de murailles me semblent peu convaincants et si le film se finit sur une belle idée de mise en scène, il ne me laissera pas spécialement de trace.
minisite du film
Billet paru initialement sur le site des fous d’anim