> Mag > Musique > De MCfree à Ferré
Un répertoire de compositions et de reprises bien originales (Weil, Lhasa, Brassens...), une envie de réécouter les vieux disques des Stones et de Léo Ferré...
Voilà comment on procède. Vous prenez un batteur de reggae qui ventile du cornet (Etienne Bussat), ajoutez-y un harmoniciste du delta du Thiou qui s’adonne à l’accordéon (Phil Derest) et un guitariste tout terrain qui roule en vélo électrique (Fabien Guernot). Ces trois-là bien mélangés, vous rajoutez un chanteur à écharpe aux initiales JGM qui virevolte au piano. Cela vous donne : une chanson dégagée, déclassée, « new-vintage » ou bien « post-retro-moderne », définissez comme vous voulez.
Jean Georges Micheau
Le patron des Tilleuls offre sa tournée à l’Artootem dans le cadre du festival « Attention les feuilles », avec cette fois une carte musicale étendue jusqu’à y incorporer du Leo Ferré
- soft, mais pas toujours (humainement très correct c’est autre chose politiquement ).
- sucrée, quand les grincements de l’homme glissent en poésie avec un regard de nostalgie positive, complice avec un monde toujours en marche..
- licence 2, avec un master de popularité, Jean Georges se colle au devoir de mémoire de standards de chanson française qu’il revisite..« n’oubliez pas le guide »
- Avec des bulles, comme une bd qui cherche le chemin de la parole, bulles de houblon, ou malicieuses champouinées, ils s’ égrène des bulles intemporelles qui virevoltent dans un sablier que plus personne ne retourne..
Micheau Code III, un aboutissement ?
Avec le temps, de Ferré à Micheau
Pourquoi Ferré ?
Du bar à la chanson, le boulot !
Le trac d’un patron de bistrot