> Mag > Cinéma > Dernière séance de courts métrages
La semaine tire à sa fin et avec elle le flot des animations commence à se tarir. Cette dernière séance de courts n’était pas la meilleure, mais il y avait tout de même de belles choses.
L’art de la photo, quand on explore des peuples au fin fond des continents, peut être parfois s’avérer dangereux. Surtout quand on veut à tout prix prendre les autochtones dans leur partie de chasse...
Lorsqu’on voyage, l’apparence est ce qui saute en premier aux yeux des autres. Qui plus est lorsqu’on se retrouve dans un wagon, d’un train de nuit, en compagnie d’un homme que tout pousse à repousser : ivresse, vêtements sales, chaussettes trouées, au comportement sans-gène...
Mais est-ce bien de lui qu’émane cette odeur infernale ?
Sur un tapis, dans l’infiniment petit, une procession ordonnée progresse de façon anarchique afin de former, s’élevant dans le ciel, une tour aux couleurs flamboyantes.
Une symphonie d’objets colorés, évoquant Miro, dansant sur un rythme gitan.
« Profitez de la vie, les morts nous l’envient ! » Telle est la phrase qu’une petite fille entend de son clone venant du futur.
Un court qui laisse entrevoir les possibilités multiples d’un futur, plutôt glaçant et déshumanisé.
Un spectacle musical joué sur le lac Léman, au milieu des baigneurs, et des oiseaux, par le violoncelliste Mich Gerber.
Le changement d’habitudes et de vie, radical, d’un loup (homme) quand une chatte (femme) vient s’installer à la maison.
Et les disputes parfois disproportionnées que cela peut engendrer, pouvant alors conduire à la tristesse d’une séparation. Dans certains cas, cela provoque un changement majeur mais pour autant avec un résultat incertain.
NB : On retrouve en tant que script advisor : Priit Pärn (extrait #1,extrait #2), qui les années antérieures nous avait laissé des souvenirs moins jolis que cette animation. Comme quoi le changement est parfois possible !
Une animation d’hommes animaux, une atmosphère rock et psychédélique et une infirmière très sexy conduisant et dansant pour ces messieurs alors enchaînés dans une ambulance.
À l’issue de ce qu’on aurait pu croire un délire d’animation contemporaine, la chute s’avère brutale.
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