Du Pixel dans la conversation

Ce qui caractérise l’artiste , c’est le fait que son art consiste à rencontrer des gens et à les mettre en situation de participation à son processus créatif. On appelle cela « de l’art participatif », ou « de l’esthétique relationnelle », comme on veut. Et la MJC semble très intéressée par ce type d’art social.

Dans une première série appelée « serial portraits-portrait du visiteur en créateur », que Sigrid maîtrise parfaitement depuis plusieurs années, l’artiste se place face à une personne qui doit lui faire son portrait en la regardant droit dans les yeux : un dessin à l’aveugle.Résultats étonnants.

Un deuxième travail est parti de SMS envoyés par des adhérents de la mjc auxquels l’artiste répondait par des photographies auxquelles les gens répondaient par un autre SMS...etc, ce qui donne finalement des tableaux/images.

Pour une troisième série, appelée « Famille d’un instant », Sigrid Coggins compose de façon aléatoire des familles éphémères qu’elle photographie. Les spectateurs de l’exposition sont ensuite appelés à décrire la famille qui leur plaît sans en donner le nom.

Enfin, au cours du vernissage, les spectateurs étaient conviés à entrer dans un tunnel, équipés d’une petite caméra sur la tête, une autre personne entrant par l’autre bout et également équipée, et à dire une phrase, l’autre personne répondant par une autre phrase apprise. Le résultat sera une création qui sera peut-être donnée à la fin de l’expo ?
On le voit, une exposition de « moments partagés ».