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Des groupes comme les Whites Stripes, les Black Keys, les Black Box Revelations ou plus près de chez nous Monoski et John Dear font régulièrement partie de nos coups de cœurs des amateurs de Folk-rock indé. Two Gallants n’échappe pas à la règle, c’est donc avec un large sourire que les amateurs ont accueilli en ce début d’année We are undone
Les deux artistes avaent commis en 2012 l’excellent The bloom and the blight, suivi d’un concert en fin d’année au Fri-Son de Fribourg. Tyson Vogel expliquait alors pourquoi il avait fallu attendre 5 longues années entre les précédents albums[[Voir l’interview paru sur Lords of Rock]. Fort heureusement, les deux complices n’ont pas eu besoin cette fois-ci d’un break salvateur et présentent We are Undone, le 5e album des Californiens.
Et en toute logique, ce nouvel album s’inscrit dans la continuité du précédent. On reste dans cet univers indie-blues-folk-rock qui leur correspond parfaitement. Pas de grande révolution sous le soleil, mais toujours cette intensité, cette voix à la limite, ces ambiances réjouissantes. On notera toutefois, le piano qui s’impose sur quelques titres et qui démontre une évolution, une envie de changement (« Invitation To the Funeral », « There’s so much I don’t know »).
Le groupe s’accorde toujours des moments de répit en proposant quelques titres plus calmes (« My Man Go », « Katy Kruelly », « Heartbreakdown »), mais les incontournables de ce disque sont plutôt rythmés et font la part belle aux riffs puissants. L’entrée en matière est une fois de plus incroyable avec des titres qui nous prennent aux tripes. Après un peu plus d’une minute d’intro, le titre éponyme nous scotche sur place avec son petit riff anodin et au perché. Plus saturé, « Incidental » et « Fools Like Us » qui suivent sont dans la pure tradition des Two Gallants, des morceaux qui font mouche, qui font du bien à nos vieilles oreilles rabougries.
Parmi les incontournables, citons encore « Invitation To The Funeral » qui fait justement partie de ces titres au piano. Un titre où la mélancolie résonne et où les musiciens font preuve de beaucoup de sensibilité.
Comme c’est souvent le cas chez nos deux amis, la face B de l’album est plus complexe que la première partie. Les titres accrocheurs sont au début et c’est dans la deuxième partie qu’on découvre des morceaux à apprivoiser en douceur, mais qui au final se révèlent tout aussi bons. Une fois encore, un disque excellent à garder au chaud pour les bilans de fin d’année.
Article initialement paru sur Lords of Rock
Two Gallants
(Folk Rock)
Duck Duck Grey Duck
(BLues Garage)
Theo Verney
(Rock)