« Horsd’oeuvre » à la Conciergerie

Soutenu par la Ville , le lieu fonctionne en partenariat avec un collectif d’artistes sous la direction de Serge Heliès, artiste-commissaire des expositions.

« Collection, hors d’œuvre, éditions d’artistes" est le titre réel de l’exposition qui réunit des créations d’artistes dont certains sont très connus :

Jean Dupuy, Daniel Firman, Gérard Collin-Thiébaut, Eric Duyckaert, Philippe Casal, Yan Pei-Ming, Marc Camille Chaimowicz, Ernest T., Jochen Gerz, Peter Downsbrough, Laurence Weiner, Orlan, Marc Couturier, Gianni Motti, Wim Delvoye, Christian Robert-Tissot, Etienne Bossut, Thomas Hischhorn, Jordi Colomer, Mathias Schweizer, Joêl Hubaut, Olivier Mosset, Niek van de Steeg, Guillaume Millet, Claude Lévèque, Vera Frankel, Raphaël Boccanfuso, Claude Closky, Babtiste Debombourg, Christian Marclay, Cécile Bart, Lise Duclaux, Pedro Cabrita Reis, Mathieu Mercier, Daniel Buren et Robert Barry.

Ils ont tous participé à un numéro du journal "hors d’œuvre".

Le premier numéro paraît en 1997. Le journal émane de l’association "Interface" de Dijon, née 5 ans auparavant d’un désir de mettre en place des formes plus souples et conviviales pour présenter l’art contemporain. A chaque numéro,la double page centrale est confiée à un artiste pour une création particulière qui est ensuite tirée à part puis imprimée entre 33 et 200 exemplaires numérotés et signés par l’artiste.

Ce titre donc nous annonce une promesse d’ exposition d’une revue d’art.

Il faut être courageux pour relever le défit d’exposer des pages imprimées ! Les organisateurs n’en manquent pas. Pour Serge Héliès, le but est de proposer une « mise en appétit » ; au spectateur de faire le reste en fouillant dans les revues exposées par exemple.

Ce n’est pas une exposition à voir comme une autre ; il faut prendre son temps et fouiner dans les revues mises à disposition. Là est la principale difficulté : le repas se mérite car il est copieux ! Pensez donc : plus de 30 propositions d’artistes extrêmement différents. Il faut entrer dans chaque discours, dans chaque univers. Plus facile pour les férus d’art contemporain qui sont habitués aux directions multiples prises par l’art. Heureusement la médiation du lieu aide le spectateur moyen !

Il faut aller à La Motte Servollex afin de découvrir ce qu’une petite ville peut faire quand une volonté politique favorable se mêle de l’art contemporain.

LMB