> Mag > Musique > Le syndrome de Korsakoff comme inspiration
Avant-garde mélant noise rock et musique écrite
Les comptes de Korsakoff ont rendu visite aux Baujus et leur musique a frappé les tympans des bipèdes du massif par le truchement de la radio locale. Voilà comment tout à commencé…
Geoffrey, qui a réalisé ces dessins comme une simple récréation affirme d’emblée ne pas avoir d’ambition particulière dans ce champ [1].
C’est la rencontre avec Linda Roux [2] qui lui a donné envie d’essayer. « je ne suis pas
vraiment convaincu par mes dessins, on verra ou cela m’emmène... »
« Le but de ces dessins est d’illustrer l’univers onirique de Karl de manière cartésienne, remettre Karl à sa place.
À la lecture seule des textes, on peut penser que Karl vit dans un monde imaginaire, les dessins sont là pour montrer
que qu’il peut être monsieur tout-le-monde, son ressenti sur le monde
est juste un peu... décalé. »
Agrandissez les vignettes en cliquant dessus
Un début de week-end sous la pluie, on ne pouvait pas rêver mieux pour se mettre dans l’ambiance orageuse des comptes de Korsakoff....of course.!...
Observez le ciel et ses nuances de gris, laissez les bourrasques de ce temps pourri fouetter votre visage à l’envi.... quoi de plus évocateur que l’amoncellement nuageux qui pèse au-dessus de nos têtes pour illustrer les tourments profonds qui agitent la cervelle de Karl ?
Karl, personnage torturé autour duquel notre trio du jour a construit sa musique.
Merci ! ... Météo Merci ! ...
Comment dépeindre avec plus d’aise la frustration et le malaise de Karl Korsakoff, à l’heure ou l’on pensait s’être mérité notre printemps et au moment ou l’on subit notre châtiment d’une chienne de météo de Novembre.... on y était presque... quelques rayons de soleil, une herbe qui reverdit... le jaune des jonquilles qui active notre rétine, le chant des oiseaux du matin qui nous aide à retrouver bon teint, et patatras, retour à la case Toussaint.
Six mois d’hiver...
Six mois de froid...
Six mois de neige....
Six mois de blanc, pas de Péclette, ni de Jacquère...
Six mois de météo qui vous mettent en colère... Et six mois de manque de lumière....
Y a de quoi vider son stock de vitamine D, Désespéré, Démoralisé, Déstructuré, Démantibulé de la tête, Dévissé de l’encéphale... un peu comme Karl, voilà ce qu’on devient après six mois sans jardin...
Une demi-année sans potager... y a bien de quoi devenir toqué...
Toqué tu l’es, si à l’annonce ’Korsakoff en direct d’Alto’ tu pensais qu’on recevait un D.J...
Oui oui oui... je sais elle existe, c’est pas ton cerveau qui te joue des tours, la hollandaise de vingt-neuf ans qui se fait appeler D.J. Korsakoff...Elle aussi est énervée et sa façon de se soigner c’est de mixer de la techno hardcore, d’accord !
Mais toqué, tu l’es ! Car Korsakoff en direct d’Alto le 3 mai c’est pas du tourne- disque ou de la musique électronique, non ! non ! non ! On y trouverait pas notre compte !
Car pour exorciser cette tremblote mentale dans laquelle nous a plongés cet hiver prolongé, c’est une musique organique qu’il nous faut, un antidote vivant qui nous raconte une histoire !
Ouvrez vos oreilles, facilitez-nous l’accès à vos tympans, Alto ouvre son livre de contes pour récurer vos trompes d’eustache.
Vous êtes branché sur le 94.8 et les comptes de Krosakoff sont en direct d’Alto !
... La suite, c’est là :
LCDK en Direct d’Alto
Texte issu des « directs d’Alto » du 3 mai 2013.
Visuel de Une © Linda Roux
Dans le cadre du Festival « Avis de Décès »
Pour la fermeture du Moloko
[1] Il se dit avoir été marqué par le travail de Manu Larcenet et on peut aussi comparer ses applats d’encre au travail de Comès
[2] qui à créé les visuels de l’album