Retour sur le premier album autoproduit de Low ID, sorti il y a un petit bout de temps. Une musique à la croisée des courants rock progressif, pop et métal.
Pour démarrer l’album pour de bon après une courte introduction instrumentale réussie, « Discoverock Part I (Discovering You) » offre une voix grave, parfaite pour le genre, mais l’instrumental est malheureusement plutôt répétitif. Mais la découverte s’améliore puisque « All Lies Behind » s’éloigne du métal pour dévier vers l’alternatif d’une manière excellente. L’arpège léger, doux, accompagne parfaitement cette voix qui décidément, nous envoûte par sa clarté.
On reste sur la même lancée avec « The Living World » : l’intro très entraînante, aérienne, laisse place à du progressif encore très doux, on se laisse emporter très facilement. On ne sait pas trop où est la touche métal, mais le morceau est excellent ! Retour aux racines métal avec "Alone" : quelques riffs bien saturés, suivis d’un arpège très sympa pour accompagner cette voix claire, on recommence à pencher du côté obscur, mais finalement ce n’est pas si désagréable. « The Last Day Before The Rest Of My Life » est une réelle surprise : cet arpège très aérien, fluide, harmonieux, est parfait puisque les 4 minutes passent sans qu’on s’en rende compte. L’album n’est pas fini, mais les tripes annoncent déjà que ce morceau est le meilleur.
« New Horizon 2 » sonne comme un retour au pessimisme, à la noirceur. Malgré cela, si la notion de pop rock métal nous faisait douter, l’album est une bonne surprise, on prend plaisir à l’écouter. La 2e partie du morceau avec des riffs saturés à la pelle nous rappelle que quand même, on n’est pas en train d’écouter les Beatles. « A strange place we call home 2 » est assez subtile pour créer une ambiance, et finalement on se plait à imaginer notre propre version de ce lieu étrange.
On retrouve la noirceur et le désespoir du métal dans ce morceau. « Care Enough » tire presque dans le violent, cela vous réveille sans aucun doute. Mais quant à la bonne humeur, je ne peux rien garantir ! De plus le morceau se fait sentir un peu long. « The Letter » nous ramène dans le domaine de l’acoustique, posé et semble suivre un bon fil conducteur.
Pour terminer, « Discoverock Part 2 (Discovering Me) » nous fait passer par plusieurs phases durant presque dix minutes. Le morceau démarre comme « Discoverock Part 1 » (logique, me direz vous), pour rester sur un rythme très soutenu et agressif. Le tempo ralentit enfin, la basse en profite pour se révéler, la deuxième partie est plus agréable. En tout cas, la fin n’est peut-être pas la meilleure partie de l’album…
Finalement, si le croisement des genres semble douteux, le groupe a réussi son coup, et l’album se révèle très accessible, capable de satisfaire différents amateurs !
Chronique initialement publiée (juin 2013) sur le site Lords of Rock
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