Magazine culturel contributif en bassin franco-valdo-genevois

> Mag > Musique > Mise en lumière d’Ez3kiel

Musiques en Stocks 2015

Mise en lumière d’Ez3kiel

lundi 6 juillet 2015 par Robin Abiteboul rédaction CC by-nc-sa

Entretien

A peine deux heures que je suis en vacances et me voilà en train d’interviewer le groupe Ez3kiel pour le webzine Rictus Info. Il est 22h et il fait encore très chaud sur la place de la Mairie de Cluses. Ce premier jour de festival nous annonce encore une belle série de concerts 
J’ai la chance de profiter du moment entre le diner et le début du concert pour poser quelques questions à un des plus anciens membres du groupe.

JPEG - 36.8 kio
Joan d’Ez3kiel
© Pierre Brac

Salut, merci de nous accorder un peu de ton temps avant de monter sur scène. Peux-tu te présenter et nous dire ce que tu fais dans le groupe ?

Je m’appelle Joan, je fais les machines…et la guitare.

Est-ce que c’est toi qui composes ?

Euh…oui...on compose tous en fait. Moi je compose surtout les machines…mais je fais aussi des batteries. Chacun compose un peu sa partie, tout le monde participe un peu…Moi je suis dans le groupe depuis le début donc forcément il y a un suivi dans la composition.

Et toi, qu’est ce qui t’influence pour composer ?

Principalement le rock, l’électro…

Avez-vous une fréquence soutenue sur votre tournée ? Vous arrivez d’où ?

Non, nous étions à Tour pendant deux jours. Samedi dernier nous étions à Cherbourg. Là il y a une petite pause, on ne rejoue pas avant le week-end du 11 juillet au Zénith de Dijon.

Arrives-tu à en profiter pour aller voir des concerts ?

Oui, personnellement je n’ai pas d’enfants, c’est donc plus facile pour moi que pour les autres qui ont une vie de famille. Même si je trouve qu’il n’y a pas assez de concerts à Tour (rires).

Pourtant il y a une bonne scène reggae qui s’y développe.

Je n’écoute pas, plus de reggae (rires)

Il y a quelques mois à Château-Rouge à Annemasse, j’ai découvert votre show light. J’ai été impressionné par votre cohésion artistique, l’osmose entre le son et la lumière. A ce propos, dans quel ordre avez vous fait les choses ?

En général, tout se fait en même temps. C’est Yann, bassiste à l’origine du groupe et actuellement en charge de toute la partie visuelle — qui englobe la pochette de l’album, les affiches, …et le show light — qui a pensé au concept. Il n’y a pas de début, il n’y a pas de fin. Tout s’entremêle avec la composition musicale au gré des différentes rencontres et autres projets artistiques. Tout se mélange petit à petit et on ne sait pas trop où ça commence ni où ça va finir.

JPEG - 24.9 kio
Joan d’Ez3kiel
© Pierre Brac

Vous avez fait des projets artistiques classe, notamment avec l’orchestre symphonique.

…Oui ! D’ailleurs ça vient de Grenoble, c’est la scène nationale de Meylan qui à initié Ce projet.

Du coup on se demande un peu ce que vous allez nous faire après le symphonique, des tournées très électro, parfois plus rock, là un show light très présent…

En fait on ne se sait pas trop encore ce que l’on va faire. Se sera selon…

Pour en revenir à votre show light, on imagine que vous devez jouez le même set à chaque fois ?

Non, car Yann le joue en live, ce qui permet de laisser place à l’improvisation et d’y intégrer n’importe quelles chansons.

Un endroit, un lieu idéal pour jouer ce show ?

Partout, on veut jouer partout. On a rencontré une association qui voulait organiser un festival dans un cirque de montagne. On pense que ça pourrait être le genre de lieu intéressant.

On a hâte de voir la suite... Votre découverte musicale de l’année ?

Je découvre de nombreux artistes mais malheureusement n’arrive pas à retenir leurs noms.

Merci de nous avoir accorder du temps. Je vous souhaite un bon concert.

Merci à toi. C’est un bon festival.

Commenter cet article

Pour participer ici, vous devez vous connecter avec l’adresse mail de votre inscription sur Rictus.info.