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La Cage au Folk
lundi 3 janvier 2011 par Pas de licence spécifique (droits par défaut)
ChroniqueRABIH ABOU KHALIL : Trouble in Jérusalem ( Enja)
Prolifique en diable mais soucieux de faire cohabiter dans sa musique les trois religions monothéistes, Rabih Abou Khalil s’engage ici dans une démarche oecuménique par la grâce d’un film « Nathan le sage » dont il vient d’écrire la bande son. L’action se déroule à Jérusalem. Le socle est symphonique et Rabih le passeur, avec son « oud » effervescent et ses accompagnants de haut vol - (Michel Godard (tuba) Jarrod Cagwin (percussion), Tobias Feldmann et Sophie Notte (violons) Sarina Zickgraf (alto) - auxquels s’est adjoint le B.J.O Orchestra - nous convie (orchestration à l’appui) à fermer le parenthèse des passions, à faire voyager l’émotion avec le bagage de l’espérance plutôt qu’avec celui de la lamentation.
Abou câlin en somme…
Jean-Pierre Gandebeuf