> Mag > Cinéma > Sous les ailes de l’Hippocampe
On peut vouloir partir parce qu’on n’a jamais voyagé ou au contraire décider de voyager parce qu’on est trop souvent parti ...
Après avoir parcouru le monde sans le voir, un pilote de ligne décide de suivre à bicyclette la ligne aérienne entre l’aéroport de Canton (Chine) et celui de Roissy CDG.
Après neuf millions de kilomètres et onze mille heures de vol, François Suchel, pilote de ligne, a tout vu des beautés du monde. Il a tout vu, mais à 12000 mètres de haut. Aux commandes de son long courrier d’Air France, confiné dans le cocon pressurisé de son cockpit ou douillettement installé dans son hôtel aux escales, qu’a-t-il appris pendant toutes ces années de la vie de ceux d’en bas, de l’âpreté des terres survolées qui ne peut s’apprécier qu’à hauteur d’homme ?
Pour François, découvrir enfin le monde, ce fut le vivre au ras du sol. Et à vélo, en suivant la ligne aérienne de Canton à Paris. 9 pays traversés, 8 mois de pédalage, éloigné de sa famille qui vit difficilement son escapade.
À rebours d’un monde que l’on voudrait sans transition, cette aventure exceptionnelle pour se réapproprier l’espace nous emmène sur un chemin initiatique. Le « temps du vélo » sera celui de l’éveil d’un homme au monde, aux autres et à lui-même.
Un petit condensé de vie : des rencontres, des angoisses, des joies, des découvertes. De la Chine à la France, François éprouve et s’éprouve. Loin de « cette vie occidentale qui tue les rêves », Sous les ailes de l’hippocampe dessine « une géographie de l’intime, un chemin vers la liberté d’être soi-même », écrit le pilote.
Il décline cette lumineuse aventure en un récit de voyage, à paraître en juin aux Éditions Guérin, ainsi qu’un film long métrage diffusé à la MJC Novel, les jeudi 27 mars et jeudi 3 avril à 20h.
En présence du réalisateur, qui sera là pour débattre avec le public.
Davantage de photos sur le site www.nomadeduciel.com.
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