Wilko se sent bien !

Un homme de scène ici sur une petite scène, mais en lien étroit avec son public.

Un charisme évident, pour avoir voulu tourner dans des lieux intimes.

Sa musique regardée de près, on s’aperçoit que le jeu de sa guitare n’est pas sophistiqué, la simplicité domine, mais la rythmique des accords roule de façon parfaite, du rock, du vrai.

Sur scène pas de pédales d’effets, juste un son brut qui s’étoffe d’effets produits à l’aide de ses dix doigts sur les cordes.

Un répertoire de reprises, oui mais des reprises de ses propres morceaux du temps ou le D^r Feelgood était à son apogée.

Un déplacement sur la scène en continu, fidèle au personnage mythique.

Pour l’accompagner, un bassiste hors pair, à peine grand comme son instrument, capable de casser une corde en jouant, et pas la moins épaisse.
Plus difficile par contre de la changer en cours de concert, l’équilibre faisant défaut, est-ce la basse plus haute que lui qui rend cette manipulation difficile ?