> Mag > Musique > Zik en Albanais
Cette fois c’est passé, dommage pour ceux d’entre vous qui n’ont pas fait le déplacement !!!
Le Chaina’zik festival, j’y suis donc allé, ambiance sympa, bon enfant, en famille pour beaucoup. Un timing précis qui a permis au public de suivre tous les concerts du début à la fin.
Un festival où une centaine de bénévoles se sont démenés sans relâche, bravo ; une scène à la hauteur de la programmation, une équipe technique au point.
On a pu voir le chanteur de Pep’s côtoyer la foule avant son concert, donc une ambiance décontractée. Des stands prévus pour la rencontre avec les artistes et leur merchandising.
Une foule de 1500 personnes à peu près, dans un champ bien aménagé avec des toilettes et des poubelles pour le tri des déchets. L’organisation avait prévu un spectacle au milieu des spectateurs pendant les changements techniques sur scène. Tout le monde a pu se trémousser sur les rythmes endiablés d’une Batucada brésilienne très au point qui est intervenue à chaque changement.
Premier groupe dans la lumière du coucher de soleil. Jolga, le chanteur, qui mène une carrière solo après avoir longtemps participé au Shaggy dog story, fut obligé de chanter assis, un accident de skate au résultat pénible, une jambe dans le plâtre.
Accompagné par de super musiciens dont le guitariste Nicolaï Quintero qui n’est plus à présenter dans notre région ; il sévit aussi dans Café Bertrand avec son frère et dans les Janines pélican.
Ensuite on a eu droit à un show musical du groupe Namasté, un vrai plaisir pour les oreilles, ne les loupez pas la prochaine fois qu’ils passent par chez nous.
Du Pepssss, le public en a consommé avec justement ce groupe Pep’s, qui n’a pas dénoté dans ce cadre de musique exceptionnelle et souvent rock.
La tête d’affiche très attendue par un public de jeunes ados en folie, Inna Modja, m’a pour ma part un peu déçu, une bonne musique, une prestation scénique très commerciale mais sympa, des textes légers et surtout pas de relief, dans l’ensemble une platitude lassante.
Le grand regret fut quand le public saisi par le froid de la nuit a décidé de partir et que quelques passionnés endurcis ont attendu Graine d’Ortie, qui on ne sait pourquoi furent programmés tout au bout de la nuit. Est-ce à cause de certains textes poétiques noirs ou parce qu’il sont catalogués dans le registre chanson française ? Dommage car pour leur retour de l’été sur scène, il nous ont donné un show toujours aussi magique avec en plus de nouvelles compositions très toniques, voire un morceau limite électro qui a réchauffé tous les attardés dans cette nuit plus que froide.
En vrac, si vous voulez avoir un aperçu de l’ambiance, regardez le portefolio qui suit.
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