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Des stigmates jaillit la lumière

mercredi 30 avril 2014 par Jean-Pierre Biskup rédaction CC by-nc-sa

À côté de Café Bertrand, Walther Gallay s’offre une escapade en solitaire, accompagné par des amis, dont certains très célèbres. Stigmates, un album étonnant et réjouissant. Ne crucifiez pas Walther avant d’avoir écouté son premier album solo !

À côté de Café Bertrand, Walther Gallay s’offre une escapade en solitaire, accompagné par des amis, dont certains très célèbres. « Stigmates », un album étonnant et réjouissant. Ne crucifiez pas Walther avant d’avoir écouté son premier album solo !

Comment réussir à sortir un album solo qui ne soit pas trop influencé par la musique d’un groupe qu’on porte sur ses épaules depuis des années ? Réponse : vous n’avez qu’à demander à Walther Gallay.
Sortant son premier album en solo comme s’il était aussi le dernier, on sent donc de l’intensité du début à la fin du disque.
Cet album rock reste ouvert à différentes aventures musicales comme celles des arrangements de claviers, cordes et cuivres, tout en empruntant aussi à différents styles musicaux parfois inattendus.

« Bonheur potentiel » nous emmène progressivement dans le monde musical de ce premier effort en solo ; on n’est pas dépaysé de Café Bertrand pour le moment, mais on s’en éloigne peu à peu avec des claviers bien présents et un chant un peu plus calme et posé.
« Changer le monde » commence à vraiment nous changer de l’univers de Caf’ B… Le chanteur laisse un peu de côté l’électricité pour nous plonger dans une ambiance plus acoustique et intime. À noter la présence de Roger Glover de Deep Purple à la basse.

« Histoires de gamins » continue avec une musique aux accents mélancoliques et quelques cuivres aussi. Beaux échanges vocaux entre le chanteur et la chanteuse invitée, Gillian Glover.
« Stigmates » tout en rock et en cordes, « Victoria » bien plus rock avec pas mal de claviers grâce à Don Airey de Deep Purple.
« Y a des gens » est plus sombre et mystérieux avec quelques touches d’harmonica et d’electro.

Avec « Presque mort » l’ambiance est plus blues, limite western. « N’importe quoi » mêle chanson et reggae, « Passé par là » marque le retour au rock avec violons en plus.
« Les âmes en fougue » est d’une rare beauté étrange et originale.
« In Nomine patris » gros rock qui envoie colérique. Rock engagé.
« In a Moment » : seule reprise de l’album, et seul morceau chanté en anglais (c’est une chanson du groupe Stereophonics).

12 chansons pour les 12 coups de minuit faisant passer d’un jour au suivant, d’une époque à une autre, d’un monde ancien vers un monde nouveau… Un monde nouveau revigoré et ressuscité par la musique.
Éclectisme musical, pureté lyrique, stylisme rock, et majesté textuelle.

Walther Gallay - Victoria
Extrait de l’Album Stigmates (participation de Don Airey de Deep Purple)
Walther Gallay

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