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Répéré très tôt par des gens comme Bertrand Belin, Red ou Moke (guitariste d’Holden), le groupe a d’emblée creusé sa marque dans le paysage musical en prenant à rebrousse-poil les canons de « chanson française ».
De passage dans la région après la sortie d’un second album.
Le premier album d’ARLT avait intrigué puis séduit.
Leur musique, très sèche, épurée, enregistrée dans des conditions proche du live est très peu retouchée, pour ne pas perdre la part d’hésitation qui en fait le sel. Les chanson semblent cabossées, mais dégagent un charme réel.
Des texte concis, surréalistes, répétés, comme des fragments de discours intérieur dont on peine à se défaire. Malgré la douceur des voix qui s’entremêlent, la gravité surgit au détour des phrases elliptiques.
Le duo (également un couple dans la vie) composé de Sing-Sing (à la composition) et d’Eloïse Decaze remet également en cause l’équilibre du groupe en accueillant Mocke comme troisième membre à part entière sur le nouvel album.
Influencés par des univers radicalement différents [1], leur musique continue a cheminer et leur style à évoluer en laissant les choses advenir, sans préméditation. Cela présage d’autres surprises à venir, bonne nouvelle.
Horaire à confirmer
[1] le Velvet Underground, les bluesmen d’avant-guerre, les songwriters américains plus ou moins marginaux pour lui, les chant médiévaux et traditionnels pour elle.