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Blues royal à l’Arcadium

jeudi 1er décembre 2016 par Jean-Pierre Biskup rédaction CC by-nc-sa

L’Arcadium à Annecy a vibré mercredi 23 novembre aux sons du Royal Southern Brotherhood, groupe américain mêlant blues, rock, funk, soul dans une ambiance de Louisiane et Nouvelle-Orléans. À noter aussi une belle première partie avec le Dirty Blues Band de Christophe Godin et Henry Sérafini. Une soirée réussie qui montre que le blues a encore largement sa place en live ! A suivre !

Royal Southern Brotherhood est un groupe du Sud des USA qui envoie un blues authentique et pêchu, influencé par divers styles musicaux propres à leur région d’origine riche de rencontres musicales et de métissages culturels. Un côté de blues de Lousiane et Nouvelle-Orléans où on peut entendre des accents blues, rock, funk, soul, voire même calypso ou reggae. Ce groupe est constitué de musiciens reconnus et talentueux, il mérite vraiment d’être vu et écouté, c’est du très bon blues original et plein de bonnes vibrations.

Dirty Blues Band

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Christophe Godin’s dirty blues band
@Arcadium, Annecy 11/2016
© Christophe Losberger

Pour débuter la soirée, on a pu assister à une première partie intéressante avec le Dirty Blues Band emmené de mains de maître par le guitariste Christophe Godin, un projet tout récent créé pour l’occasion du concert. À la guitare électrique et au chant, on voit et entend donc Christophe Godin et Henry Sérafini, deux figures bien connues du paysage musical et guitaristique annécien.

À la section rythmique, c’est tout luxe musical avec Ivan Rougny à la basse et Maxence Sibille à la batterie, ça assure donc. Une équipe de talents reconnus dans nos contrées et même au-delà ! Résultat ? Un bon moment musical entre compos et reprises, avec comme ADN commun le blues, le blues rock, le rock... Avec selon les morceaux des instants plus pêchus allant vers le rock ou le hard rock avec un côté guitar hero (où on entend pas mal Christophe Godin), et d’autres moments aux accents plus soul, funk, jazz (où on entend pas mal Henry Sérafini). Jouant quasiment à domicile, les musiciens ont réussi à chauffer la salle prête à s’enflammer avec Royal Southern Brotherhood.


  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band
  • Christophe Godin's dirty blues band


Royal Southern Brotherhood

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Royal Southern Brotherhood
@Arcadium, Annecy 11/2016
© Christophe Losberger

Alors Royal Southern Brotherhood, c’est une formation assez originale : un chanteur à la voix d’or de blues et soul jouant ausi des percussions, deux guitaristes aux jeux complémentaires, un bassiste qui groove avec des basses à plus de quatre cordes, et un batteur qui semble s’éclater avec une certaine expressivité.

Cinq gars qui ont su tenir la soirée entière sans problème, le public en demande et en redemande. On sent une richesse musicale et un vrai esprit de groupe et de blues, sans tomber dans du systématiquement déjà entendu. Respecter et jouer le blues sans tomber dans le piège des clichés propres au style, c’est un défi relevé et gagné par Royal Southern Brotherhood.

Chapeau les artistes ! D’ailleurs le chanteur en porte un très stylé ! Avec son look et sa voix de paradis et d’enfer, le chanteur noir américain Cyril Neville a déjà une carrière reconnue, et en l’écoutant on pourrait se croire dans un film de cinéma se déroulant dans le Sud des USA, ou dans une salle de concert là-bas, voyageant entre passé, présent et futur, car le groupe propose une musique riche et originale.
Les guitaristes Bart Walker et Tyrone Vaughan ont des jeux complémentaires qui permettent d’avoir diverses sonorités, que ce soit en solo ou rythmique, guitare électrique ou demi-caisse, sons électriques entre vintage et moderne, de la slide guitar, etc... Ils chantent également, ce qui permet d’apporter encore plus de voix dans le groupe. Le bassiste Darrell Phillips et le batteur Yonrico Scott forment une section rythmique efficace, énergique, pleine de groove, et respectant l’esprit et l’authenticité de la musique jouée par Royal Southern Brotherhood. Très bon groupe, très bon esprit, très bonne ambiance, très bon concert... Un groupe royal qui vaut largement le détour !

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