Cinéma Italien, 31^e édition

A cette occasion, le singulier réalisateur sera évoqué à travers trois films :

 E la nave va, qui a le même âge que le festival, puisque présenté pour la première fois à la Mostra de Venise en 1983, et qui témoigne du style néoréaliste baroque de Fellini ;
 Sur les traces de Fellini, un documentaire réalisé par Gérald Morin, ancien assistant de Fellini, qui retourne à Cinecittà sur les traces de l’âge d’or du cinéma italien ;
 Che strano chiamarsi Federico !, au départ une commande au réalisateur, et ami de Fellini, Ettore Scola, dont ce dernier a fait une fiction, plus qu’un documentaire, qui raconte leur rencontre et leur amitié, et qui sera présenté lors de la soirée du palmarès.

La compétition comporte :

 Huit longs métrages de fiction mettant en lumière le jeune cinéma italien à travers une sélection de premières ou secondes œuvres,
 Huit documentaires, parmi les meilleurs de la saison écoulée.

A l’image de la situation en Italie, ces films sont souvent assez noirs.
Pour contre-balancer ce côté pessimiste, un panorama de la comédie populaire italienne est également programmé.

Annecy Cinéma Italien, ce sont aussi des rendez-vous :

 Le prix Sergio Leone, attribué à un réalisateur italien contemporain. Cette année : Roberto Andò, dont on pourra découvrir le nouveau film Viva la libertà ;
 Un hommage à une région italienne : Les Marches, accompagné pour une fois d’une rétrospective consacrée au décorateur Dante Ferretti, né à Macerata ;
 Un hommage à un acteur français « italien », c’est-à-dire ayant souvent travaillé avec des réalisateurs italiens : Jacques Perrin sera à l’honneur. Parrain de l’édition 2013, il sera présent en particulier pour présenter le film de Valerio Zurlini Le désert des Tartares de 1976, en version remasterisée. Il y incarne le jeune lieutenant Drogo, affecté à la défense d’une forteresse isolée dans une contrée désertique et montagneuse ...

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