> Mag > Cinéma > Courts métrage en compétition 3
À mi-festival, cette séance m’a semblé la meilleure que j’ai eu l’occasion de voir. Beaucoup de films sur la transmission et les souvenirs (« After All », « Tühi ruum »), mais aussi une vision assez déprimante d’une société en perte d’humanité..
Du Servais-like en 3D, je suis pas client, désolé.
Joli travail formel et esthétique. la poupée animée prend vie et exécute en quelque sorte un ballet qui mets en abîme le dispositif d’animation d’objet dans une histoire cyclique. Réussi.
Ce film parle avec justesse d’une forme de rituel du rangement par lequel un père et son fils forgent une connivence dans le temps. La transmission de valeurs à travers des gestes du quotidien trouve son prolongement dans une chute douce amère.
Une comédie musicale « à la Jacques Demy », mais dans un univers du travail prolétarisé et de solitude désespérante. Motel anonyme, supermarché, centre d’appel, fast food : tout ces lieux génériques au bord d’une rocade autoroutière.
L’ennui, l’oppression d’un monde du travail déshumanisé suintent de cette animation à la grisaille prenante.
Ajouté à la dystopie transhumaniste de « I Want Pluto to Be a Planet Again » ce programme avait de belle réussites, mais une tonalité un peu désespérée sur l’état de la société.