Courts métrages en Compétition n°2

Don’t hug me, I’m scared, de Becky Sloan et Joe Pelling

Une animation de marionnettes, de type éducatif sur la notion de temps qui ne serait pas déplacée dans un Sesame Street , mais bien plus finaud qu’il n’y parait. Drôle, rondement mené, efficace.

Pinkman’s model, de Pablo Ángeles

Une adaptation fidèle d’une nouvelle de Lovecraft, joliment rendue dans des images de synthèse qui se donnent des airs de patamod. L’ambiance d’épouvante années 30 est bien au rendez-vous et la folie guette à la fin du récit, comme il se doit.

Moulton og meg, de Torill Kove

Souvenir d’enfance d’une jeune femme élevée dans la société norvégienne des années 70 par des parents aimants et originaux. Tendre avec une pointe de nostagie bien dosée. Un graphisme 2D simple avec des couleurs en aplat. Rien de révolutionnaire, mais baucoup de charme.

Timber, de Nils Hedinger

Celui-là m’a fait penser d’emblée au log jam d’Alexey Alexeev. Mais sous le graphisme digne d’un album d’illustration jeunesse, le court-métrage de ce jeune suisse tourne vite au jeu de massacre.

La chair de ma chère, de Calvin Antoine Blandin

Un parti pris graphique très fort, sombre et anguleux pour une histoire torturée. La sensation oppressante de menace ressentie par l’enfant qui a vécu un drame familial est rendu par les sons et le style graphique. Glaçant.

Un compte rendu de la même séance est sorti sur le site des fous d’anim