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Damien Capolongo est un guitariste grenoblois qui a sorti son deuxième album instrumental intitulé Crumbling World en cette année 2024. Influencé par le metal progressif et teinté de néoclassique, cet album met la guitare bien en avant avec des références comme celles de Steve Vai et Patrick Rondat (qui est d’ailleurs invité sur un morceau). A écouter par les fans de guitare électrique mélodique qui envoie !
Après des années à avoir été notamment guitariste du groupe grenoblois Lonewolf et avoir sorti en solo un premier album instrumental (Burning The Past), Damien Capolongo présente son deuxième album : Crumbling World. L’album a été créé en s’inspirant de la période de confinement que le monde a connu, et on sent que cela a influencé dans le rendu et les émotions qu’il veut partager. Damien Capolongo est donc le compositeur et guitariste (essentiellement en électrique, par moments en acoustique), Driss Boulmédaïs s’occupe de la basse et de la batterie sur l’album, et Jonathan Dagenais est en charge des claviers, orchestrations et arrangements.
« From The Burning Sun » ouvre l’album avec un mélange entre le côté mélodique de Joe Satriani et Steve Vai et des influences de Tony MacAlpine et Patrick Rondat pour du metal progressif avec un côté néoclassique en plus, ça donne le ton pour l’album et la couleur d’ensemble. « Temple Of Denial » continue dans cette lignée avec plusieurs parties et évolutions dans le style prog metal.
« Crumbling World », qui est également le nom de l’album, avec ses parties de claviers et guitare revient à quelque chose de plus calme et apaisé. Cela monte progressivement ensuite avec « The Road Back », c’est plus rythmé, avec un côté prog et néoclassique marqué grâce aux claviers et guitares, ça rappelle Patrick Rondat qui est d’ailleurs invité dans ce morceau. Un des moments les plus marquants de l’album. « Silent Farewell » est un petit interlude calme en claviers et guitare en son clair avant de passer à la suite...
« You Let Our Love Die » continue en montant progressivement en intensité et ça devient plus énervé et mordant par moments. « Isolated » est certainement le morceau le plus entêtant et celui qu’on retient le mieux de l’album, avec un riff hypnotique prog metal tout en étant groovy.
« Last Fall » revient à quelque chose de plus posé et calme, notamment avec ses claviers. « Winter Reflection » continue dans cette veine-là. « Near But So Far » est une ballade en acoustique qui confirme les mouvements précédents et annonce peu à peu la fin de l’album. « Nights Don’t Lie » va donc ensuite clôturer l’opus avec de belles parties lyriques à la guitare électrique.
Au final, un album de metal prog instrumental influencé par le néoclassique mais ne négligeant pas le côté mélodique. Il y a quelques moments marquants, l’écoute d’ensemble est agréable et cohérente. On ne peut qu’encourager ce type de projets musicaux, la guitare instrumentale est belle et bien vivante. Bravo Capolongo !
Vous pouvez retrouver Damien Capolongo sur des réseaux sociaux bien connus et aussi sur différentes plateformes musicales pour écouter l’album et vous le procurer.
https://www.facebook.com/damiencapolongo