> Mag > Musique > Fred Schneider : Kinoskopy
Mais qui est Fred Schneider ? Il s’agit d’un bassiste de grand talent vivant dans le Sud de la France, et qui s’est fait remarquer depuis des années dans le monde de la basse électrique. Sa virtuosité et sa musicalité permettent d’écouter une musique de qualité, riche, tantôt belle et mélodique, tantôt folle et originale. Son dernier album en solo est Kinoskopy. Fans de basse et de musique, écoutez un peu ça !
Fred Schneider est un bassiste qui a été influencé d’abord par son père musicien multi-instrumentiste, mais également par des grands noms de la musique et de la basse comme Stanley Clarke, Jaco Pastorius, Jonas Hellborg...
Il a travaillé avec de nombreux groupes et artistes, ce qui lui a permis de jouer non seulement en France mais aussi à l’étranger...
L’album Fred & Co (premier album solo) a été nominé aux Victoires de La Musique catégorie nouveaux talents jazz. Il participe à des compilations CD Basses Influences regroupant le top des bassistes français. Il a déjà sorti plusieurs albums en solo, et continue les collaborations avec différents artistes et groupes.
Il a été démonstrateur pour Peavey Europe, Paul Lairat... Il est actuellement démonstrateur pour Fibenare et EBS. Il a créé le Retro Active Studio, studio de création musicale et vidéo, pour la télévision, Internet et le live.
« Polymagoo » avec de la basse qui slappe qui tue, claviers, electro, boucles, effets… En tout cas ça groove, et le morceau évolue de manière intéressante.
« Ballade en poolp » revient à quelque chose de moins électronique et de plus axé sur les arrangements d’instruments. Morceau de toute beauté.
« Ze poolp » commence tout en sons planants, ensuite on entend des sons plus électroniques, mais la basse est bien présente et a le rôle principal mélodiquement.
« Celtry count » commence avec des claviers bien mis en avant. Il montre bien que la basse n’est pas omniprésente dans l’album, elle laisse la place à d’autres instruments et à divers arrangements. Un sympathique côté celtique pour ce morceau.
« Poolp du vendredi » revient à quelque chose d’encore plus posé avec une ballade tranquille où les claviers sont rois.
« Mets tes nids ailleurs » continue avec les claviers mis en avant et dans une ballade, qui monte crescendo, avec un certain côté mélancolique. A noter quelques effets et sons électroniques en plus de la basse qui accompagne.
« Too ze left » est plus expérimental et électronique, avec un certain côté sombre et mystérieux. Beau morceau. Basse qui slappe bien quand il faut comme il faut.
« Il pia Zola » dans l’esprit de ballade plus acoustique empreinte de musique traditionnelle avant d’évoluer vers quelque chose de plus moderne.
« Rock and poolp » est plus rock et punchy tout en gardant un certain groove. Cela permet de monter crescendo avant de clôturer l’écoute de l’album.
« Art of noiz » est un point final artistique concluant l’album de belle manière tout en beauté mélodique et folie créative.
Dans le genre musique instrumentale, c’est un album qui fait bonne figure avec sa richesse, son originalité. L’album mérite d’être écouté plusieurs fois pour bien pouvoir l’apprécier à sa juste valeur et en percevoir toute la richesse musicale. Un vrai travail de composition et d’arrangement, pas un simple album de basse démonstrative parmi tant d’autres. Si vous aimez la musique fusion entre jazz et de nombreux styles, la basse électrique, le tout à la fois beau et original, cet album est pour vous ! Foncez !
Pour suivre l’actualité de Fred Schneider et se procurer son album : http://fredschneider.fr/