Funky Cyborg

Chronique de l’album Funky Cyborg titre par titre

1. « Funky Cyborg »

Ouverture de l’album avec un metal groovy et funky, mélodique, avec quelques passages bien pêchus. Le morceau donne le ton pour l’album avec le style reconnaissable de Pascal Vigné et de sa musique entre mélodie, puissance, une bonne dose de bonne humeur et de petites touches humoristiques.

2. « Babydroid »

Morceau découvert depuis un moment, notamment en live, c’est un morceau bien rythmé avec une petite touche funky metal bien sentie et même quelques passages avec diverses sonorités allant de sonorités électroniques pour certains leads à de la musique latine pour certaines progressions harmoniques.

3. « Drone Altitude »

Il s’agit d’un morceau bien pêchu, on monte en intensité rock metal ici. Ça ne rigole pas là ! D’ailleurs le début du morceau sert de générique pour la chaîne Youtube du musicien et guitariste.

4. « Robot VNR »

Chanson rock metal alternatif, chantée en français. Petite surprise donc au milieu de la musique instrumentale ! Voix masculine de Pascal avec un filtre pour approcher la voix d’un robot... et ensuite intervention de voix féminine naturelle et humaine d’une chanteuse. Les voix alternent, le tout en français. Ensuite solo. Et ça continue. Fun et frais.

5. « Au Bord du Lac »

Ode à la mélodie à travers cette composition où la guitare électrique est bien lyrique, accompagnée par basse, batterie et instruments à cordes acoustiques.

6. « KeroZen »

Retour au rock metal pêchu, avec des gros riffs, et les parties en lead qui utilisent la Whammy pour jouer dans un registre haut perché. Ça sonne très rock metal, hard rock, mais il y a des passages plus prog metal aussi.

7. « Always on My Mind »

Après la tempête, retour au calme avec peut-être le morceau le plus mélodique de l’album, une ballade instrumentale au son éthéré, clair, pur et épuré. Entre pop rock et hard rock.

8. « Toy Party »

Cela commence avec boîte à musique, puis ensuite la batterie arrive, et c’est parti avec plein de sonorités plus ou moins métalliques évoquant les robots et les jouets. Joyeux, festif, délirant, avec quelques passages assez drôles et humoristiques. Un côté dessin animé.

9. « Ice Planet »

Cela monte progressivement. Tempo assez calme au début, thème bien mis en avant avec les vibrés. Et l’intensité monte crescendo. Belle ballade qu’on sent destinée à une belle planète lointaine qu’on a envie de rejoindre. Quelques touches de claviers pour la fin du morceau également.

10. « Belle étoile »

Ça sonne assez acoustique dans l’accompagnement. La guitare électrique apparaît pour le thème. Guitare électrique et accompagnement de diverses percussions et de guitare acoustique. A l’approche de la fin du morceau la guitare électrique se révèle de plus en plus pour aboutir à de très belles notes finales entre électrique et acoustique.

Bilan de l’écoute globale de l’album Funky Cyborg

Cinquième album en solo pour Pascal Vigné, les 4 premiers étaient sous le nom de son groupe Triple FX, ici pour la première fois il sort un album sous son propre nom, avec une nouvelle démarche dans sa manière de composer et d’enregistrer.

Concernant les musiciens accompagnant Pascal Vigné, on peut notamment citer JC Bauer qui s’occupe de la basse sur pratiquement tous les morceaux, c’est le bassiste avec lequel Pascal collabore le plus depuis des années déjà, une longue complicité musicale les lie. Pour la batterie, la plupart des morceaux sont joués par Aurélien Ouzoulias avec qui le guitariste a souvent joué, et il y a deux titres joués par Olivier Baldissera. Côté voix, on entend celle de Pascal par moments. Sur un titre, on peut écouter les voix féminines de Seri principalement, avec en chœurs celles de Caroline Van Roos et Sarah-Jade Vigné (la fille de Pascal). Caroline Van Roos joue également des claviers sur le final d’un des morceaux.
Pascal Vigné assure quant à lui toutes les parties de guitare (plusieurs guitares et types de guitares ont été utilisées sur l’album) avec quand même une place privilégiée pour la guitare électrique. Il joue aussi de quelques autres instruments (banjo, claviers, basse) en particulier sur un morceau. Le travail de composition et d’arrangement est aussi de son fait. Pour l’enregistrement, il s’en est occupé principalement dans son studio, les parties de batterie ont été enregistrées dans d’autres studios. Il a réalisé le mixage. Quant au mastering, cerise sur le gâteau, il a été réalisé par John Cuniberti qui a travaillé sur énormément de disques de grands groupes et artistes, dont bien sûr une des références de Pascal : Joe Satriani... Le son n’en est que plus embelli ! L’album au final bénéficie donc d’une production de grande qualité. A noter que l’artwork convient bien à la thématique de l’album entre humains, machines et cyborgs, c’est l’œuvre de l’artiste Jimmy Rogon.

Quand on sort un album, on est toujours tenté de dire que c’est le meilleur. C’est parfois le cas, et c’est peut-être bien le cas ici pour Pascal Vigné. L’album a déjà le mérite de pouvoir être facilement écoutable par un large public, il n’est pas réservé aux seuls fans de musique instrumentale ou de rock metal. Il touche plus de monde car il est avant tout mélodique, avec une base rock, mais pas seulement. C’est bien créatif avec des sonorités diverses et des influences variées.
De plus, on sent que les influences ont été dépassées et digérées depuis bien longtemps, ce qui est agréable à l’écoute. La patte guitaristique et musicienne de Pascal est reconnaissable entre mille désormais, et on sent une technique au service de l’émotion, même un certain bonheur à jouer qui transparaît à travers la musique.

Plus d’infos sur le site de Pascal Vigné : https://www.pascalv.com/