Magazine culturel contributif en bassin franco-valdo-genevois

> Mag > Musique > Ha, un shot de Shériff

Ha, un shot de Shériff

mercredi 23 juin 2021 par Claire Desfrançois photographie , Olivier Dutertre rédaction CC by-nc-sa

Compte-rendu

C’est dans la cadre de la programmation Ha la belle saison, chapeautée par le Théâtre de la Colline et le Brise-Glace, que le public a pu retrouver le plaisir des concerts en plein air, aux haras d’Annecy pour trois soir consécutifs . Moment de plaisir partagé avec les artistes, qui —plus encore que le public— doivent retrouver leurs marques, après une période sans rencontre avec le public.

Julie Bally

L’artiste qui monte seule sur scène est une toute jeune femme. Julie Bally semble légèrement intimidée, malgré qu’elle soit présente sur la scène rock grenobloise depuis quelques années déjà.clip live

Cette sensation de timidité fera vite place a une énergie pleine de conviction. Par sa voix agile, la jeune femme souffle le chaud et le froid, passant de moment susurrées à des passages scandés presque théâtraux. À l’accompagnement sous forme de boite à rythmes avec des basses très synthétique assez 80’, j’aurais sans doute préféré une véritable formation scénique, qui aurait rendu la musique plus souple, mais je suppose que le contexte à pu jouer dans ce choix.

L’aperçu est pour autant engageant et prometteur.


  • Julie Bally
  • Julie Bally
  • Julie Bally
  • Julie Bally
  • Julie Bally


Lætitia Shériff

La rennaise est venu défendre l’album sorti en novembre 2020, en trio avec des nouveaux musiciens (deux guitares et batterie). Je ressens que les morceaux proposés ont pour la plupart des tempos assez lents, ce qui n’en fait pas précisément une musique de ballades, mais fait paraître l’énergie comme rentrée, un peu introspective. Cette énergie se lâche progressivement, au détour de quelques refrains plus ouverts. Retour sur un passage quasi a capella, qui renforce la sensation de suspension, de ne pas vouloir tout lâcher tout de suite.

Une petite prise de parole avant « big Sur » pour évoquer les grands arbres du parc des Haras évoquent la Californie, semble un peu compassée. Les moucherons s’agitent dans les lumières des spots devant la scène.

Seule utilisation de la basse par Thomas Poli pour « We are the living deads », tube du précédent album, qui ouvre la phase du set le plus dynamique —le sprint final—avec quelques titres en forme d’hymne rock .

Au moment de la prise de parole assez troublée de l’artiste, on peut mesurer le poids d’émotion lié au retour sur scène.

Rappel avec le morceau « Outside » suivi d’un autre, dont je n’ai pas identifié si il s’agissait d’une reprise.

Portfolio

Ha la belle saison,Haras@Annecy, juin 2021 Ha la belle saison,Haras@Annecy, juin 2021 Ha la belle saison,Haras@Annecy, juin 2021 Ha la belle saison,Haras@Annecy, juin 2021 Ha la belle saison,Haras@Annecy, juin 2021

Commenter cet article

Pour participer ici, vous devez vous connecter avec l’adresse mail de votre inscription sur Rictus.info.