> Mag > Vie Culturelle > Ils s’entendaient si bien !
Horreur ! : le CPMA vend ses instruments de musique ! Quelles que soient les sombres désaccords, les fausses notes, ce qui est triste avant tout, c’est de disperser des instruments de musique en parfait accord !
Je vous mets ci-dessous les éléments que j’ai pu grappiller ici et là. Côté Ville d’Annecy, j’ai trouvé un forum avec un fil qui traite du sujet :
Forum Ville d’Annecy ; Sujet : CPMA
Sur Facebook :
Le Centre de Pratique Musicale d’Annecy vend ses instruments de musique : pianos, clavecins, épinettes, harpes, instruments à cordes, instruments à vent, percussions...
Une journée « portes ouvertes » est organisée samedi 2 Juin de 10h à 18h au 1 rue du Collège Chapuisien à Annecy avec exposition de ces instruments.
Une priorité d’achat est donnée aux professeurs et adhérents jusqu’au mercredi 6 Juin midi.
Sur mesopinions.com
on trouve une lettre à Jean-Luc Rigaud (Maire d’Annecy) qu’il s’agit de pétitionner :
A l’attention de Monsieur Jean-Luc RIGAUT, maire d’Annecy (74)
La Ville d’Annecy ne souhaite pas la mort du CPMA
Donc, nous demandons à la Ville de tenir ses engagements, à savoir :
1- Verser la subvention complémentaire correspondant au fonctionnement de l’année scolaire 2011-2012 qu’elle a souhaitée conventionner.
2- Apporter son aide financière pour le coût des licenciements économiques et déménagement, conséquences directes des suppressions de la subvention et de la mise à disposition des locaux.
La Ville respectera ainsi la survie du fonctionnement de notre association qui utilisera ses propres locaux, la « Maison Henri Doublier », ainsi nommée car elle a été acquise, il y a 14 ans en partie grâce au généreux donateur Henri Doublier, acteur, auteur, metteur en scène, notamment directeur du Festival d’Art Sacré d’Annecy durant les années soixante, grâce aussi à la générosité des adhérents et à des actions de concerts de professeurs et d’artistes, avec vocation de promouvoir les pratiques musicales et théâtrales pour les amateurs.
La Maison Henri Doublier permet aujourd’hui de pérenniser notre association pour continuer de développer les projets de pratiques collectives théâtrales et musicales, du répertoire classique à la musique contemporaine, avec une ouverture sur les musiques actuelles, les projets de création, de diffusion, de concerts, de festival, le Printemps Musical d’Annecy.
Remarque : des adhérents sont en désaccord avec la politique budgétaire restrictive sur le poste culturel musical et théâtral du CPMA ainsi que sur les arguments évoqués par la Ville pour justifier sa décision.
Historique des liens entre la Ville d’Annecy et le CPMA, explications complémentaires :
En juillet 2011, la Ville annonce au CPMA une réduction de subvention autour de 20%, motivée de sa part, essentiellement par le coût trop élevé de cette subvention rapportée au nombre d’Annéciens fréquentant le CPMA, problème récurrent depuis toujours d’une fréquentation de 55% environ d’adhérents extérieurs à Annecy.
En octobre 2011, la Ville annonce au CPMA la suppression totale de la subvention, le CPMA ne répondant pas à ses attentes, cependant comme l’année est engagée, la Ville s’engage à subventionner l’année scolaire jusqu’à fin juin, sur la base de la convention précédente de l’année civile 2011.
En octobre 2011 lors du forum des associations, Monsieur Jean‐Luc Rigaut, Maire d’Annecy, sollicité par le stand du CPMA, nous déclare publiquement qu’il a connaissance des problèmes actuels du CPMA et qu’il s’engage à continuer de mettre à disposition les locaux de la Ville pour la poursuite des activités du CPMA et propose l’aide de la Ville pour les conséquences de sa décision sur les emplois des professeurs.
En janvier 2012, la Ville nous annonce qu’elle ne laissera pas les locaux à disposition du CPMA .
Le 2 mars 2012, la Ville ne donne pas de réponse, souhaite consulter expert et juriste sans nous donner de délai précis pour voir si on ne peut pas payer tout ce complément en vendant les actifs du CPMA, c’est‐à‐dire les instruments de musique et la maison Henri Doublier.
Lors du CA du 5 mars 2012, la Ville confirme son souhait de « tourner la page « et de se désengager complètement de ses liens avec le CPMA.
Le budget prévisionnel fait apparaître un déficit de 92000€ pour finir l’année, lié aux salaires des professeurs qui sont payés sur 12 mois, afin d’être mensualisés, leur congés payés et les indemnités de licenciements, conséquences directes de la suppression de la subvention, la Ville propose d’étudier la subvention complémentaire, sachant que chaque année la Ville donne la moitié de la subvention en janvier et l’autre moitié en juin, ce qui permet de payer les professeurs sur juillet, aôut et septembre (salaires et congés payés). La Ville pourra donner sa réponse le 2 avril 2012.
Le 16 mars 2012, à l’Assemblée Générale du CPMA, la Ville invitée, n’est pas venue. Les adhérents et les salariés ont compris que la Ville ne souhaitait plus respecter ses engagements, ils alertent par cette pétition.