J’irai mourir dans les Carpates ....

Quasi tout le monde connait Antoine de Maximy, à travers son émission ‘j’irai dormir chez vous’, diffusée sous forme de série narrative et documentaire à la fois. Son public est fidèle, ses détracteurs aussi…
Peu de gens connaissent les activités et réalisations d’Antoine avant cette série, pourtant, très tôt il débarque en zone de conflit à Beyrouth pour un premier reportage qui précédera tant d’autres. Ce qui sans doute, permet de comprendre son goût de l’aventure, de la découverte, et sa décontraction face aux dangers.

Ce film au nom évocateur de la série tourne autour d’une intrigue dont bien sûr je tairai le dénouement, Antoine s’est fait plaisir en intégrant la fiction à un fond commun de la célèbre émission.
À l’instar de certains épisodes de ’j’irai dormir chez vous’, les situations prennent une tournure imprévue, mais sur un fond d’inquiétude et de tragédie l’humour reste maître.

L’avant-première réunit un public varié, de tous âges, plutôt familiers avec l’émission phare d’Antoine.
Il arrive tôt, en totale autonomie, sourire aux lèvres et plein de choses à dire, à raconter, il nous tutoie tout de suite, nous salue avec emphase, à l’aise … Une attitude qui montre à quel point il est cohérent entre l’image qu’il donne à voir à la télévision et sa personnalité réelle.

Il se pose longuement avec le public venu découvrir le film en avant-première, visiblement heureux d’être là, personnage dynamique et généreux avec son public, pas avare d’anecdotes, d’explications et d’humour.
N’est-ce pas cette familiarité, cette proximité avec les gens qui agacent un peu parfois ses détracteurs ?
Pendant cette soirée pourtant, c’est ce qui attire, détend et rend curieux les personnes présentes.

J’irai mourir dans les Carpates, un film français, une fiction, réalisé par Antoine de Maximy, sort au cinéma le 16 septembre 2020. Au casting, on retrouve Max Boublil et Alice Pol, en plus d’Antoine de Maximy, également Alex Vizorek, Stéphane Wojtowicz et Lola Cès.

C’est un film étonnant, qu’on ne peut mettre dans une unique case cinématographique, plus subtil qu’on pourrait le croire si on se contente juste de regarder passivement : une seule chose à dire, soyez attentifs, ouvrez les yeux, observez dans les coins et jusqu’au bout du générique….