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Guitares en Scène 2019

John Butler Trio, la vague australienne déferle

mardi 16 juillet 2019 par Lionel Fraix photographie , Val de Sallanches rédaction CC by-nc-sa

Compte-rendu

Ce jeudi 11 juillet 2019, c’est une soirée austra­lienne qui s’ouvre sous le chapiteau du stade des Burgondes. John Butler Trio a pour lourde tâche de précéder le groupe mythique Midnight Oil. Il va s’en acquitter à merveille.

19 heures précises, John Butler effleure à peine sa guitare, des cris fusent déjà : les amateurs savent qu’un grand frisson les attend, les autres y goûteront sous peu… Dès le premier morceau, le groupe embarque tout le monde dans sa frénésie mélodieuse. Que les fans soient rassurés : le skater aux boucles blondes a les poignets intacts malgré les figures qu’il exécute entre deux concerts...

John Butler est (bien) entouré de ses tout nouveaux acolytes, OJ Newcomb à la basse et à la contrebasse, Terepai Richmond à la batterie et aux chœurs, Elana Stone aux claviers et aux chœurs. Les visages rayonnent, tant ceux des musiciens que ceux du public. John Butler éblouit les yeux et les oreilles, aussi virtuose au banjo qu’à la guitare 12 cordes. Il prend le temps, entre deux chansons, d’adresser un message positif au public en lui souhaitant de trouver la paix comme lui-même dans son chemin personnel.


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John Butler défend son nouvel album, Home mais conserve l’instant incontournable : la merveille guitaristique « Ocean », durant plus de dix minutes, qui achève de subjuguer tant ceux qui l’attendaient avec impatience que ceux qui la découvrent ce soir.

Le quatuor se lance ensuite dans un morceau de percussions : la connivence est totale et l’ambiance monte encore d’un cran.

John Butler nous amène partout où il veut et nous le suivons bien volontiers : du rock au reggae en passant par le blues, la country et le funk…
Le chapiteau résonne de plus belle quand John Butler s’asseoit et, une guitare sur les genoux, fait glisser un bottleneck sur les cordes pour notre plus grand plaisir auditif.

Le concert s’achève à son paroxysme, les spectateurs sautent en rythme, la magie a opéré. Un seul regret : le plaisir n’aura duré qu’une heure et demie et sans rappel, pour respecter le timing impeccable du festival. Il ne reste plus qu’à reprendre rendez-vous pour un artiste trop rare en France.

Toutes images © Lionel Fraix

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