Lou y es-tu ?

L’essai en question est avant tout une réflexion sur "l’écriture de soi“. Lou Andreas-Salomé en est le médium.

C’est cet axe particulier qui recompose au fil des pages une image à partir des pièces d’un puzzle : les écrits de Lou Andreas Salomé.

On y trouvera donc des réponses à la question que, probablement, beaucoup d’entre nous se posent : “Pourquoi suis-je fasciné par Lou, femme icône, sans avoir jamais lu une ligne d’elle ?“

Car Lou Andreas-Salomé n’est pas du genre à poser nue. A cette époque, Vienne est le monde.
Les pièces du puzzle sont nombreuses : quelques clichés (voir portfolio ci-dessous), un drôle de maître à penser religieux, un couple à trois intellectuel, un mariage basé sur la chasteté, un jeune amant névrosé et passionné, un vieil ami qui fera d’elle la première femme psychanalyste.

Et puis surtout de nombreux ouvrages, romans et autobiographies qui furent très prisés à l’époque ; et qui sont bien peu lus et réédités aujourd’hui.

Cependant, si tous l’admirent, Lou se dit “modeste femme“ et, écrivain, se dévoile plus dans les fictions que dans ses écrits autobiographiques.

Pour en finir avec Lou, une citation : On prétend qu’elle aurait prononcé sur son lit de mort : “Tout est bien, vraiment tout.“

Quant à Calisto elle est autant fascinée par son héroïne que par la recherche de ce paradoxe d’écriture qui dissimule des faits pour mieux laisser deviner la réalité.

Intéressant donc à plus d’un titre :

pour approcher Lou Andreas-Salomé dans son intégrité

pour réfléchir sur l’autobiographie en général

pour assister au questionnement de Calisto sur les notions de sincérité et de véracité en écriture.

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