La Coupe du monde de football est finie... Que peut-on penser du football au féminin aujourd’hui ? #MeFoot est un essai qui permet de nous plonger dans ce milieu, d’en voir le contexte et les limites, et d’essayer d’explorer des pistes utiles pour son développement.
#MeFoot propose d’en finir avec les machos dans le football, mais pas seulement ! L’auteure Lucie Brasseur, journaliste et écrivaine franco-brésilienne, est partie à la rencontre de différentes personnalités dans plusieurs pays : Marinette Pichon, Eugénie Le Sommer, Marie-George Buffet, Mickaël Landreau, Béatrice Barbusse, Mélissa Plaza, Célia Šašić, etc... Un voyage intéressant dans lequel on apprend beaucoup de choses et où on sent que des changements sont possibles.
Tout d’abord, il y a un constat et une analyse du football au féminin, notamment à travers les témoignages de différentes personnalités : joueuses amatrices et professionnelles, jeunes et moins jeunes, entraîneur, agente de joueuses et joueurs, universitaires, responsable politique, etc... Tout cela permet de confronter les points de vue et de voir quelle est la situation du football féminin en France et à l’étranger. La place accordée aux femmes dans le football peut varier selon les pays, et on assiste parfois à quelques surprises dépassant certains a priori.
Malgré une médiatisation grandissante, le football féminin est, à quelques exceptions près, encore caractérisé par un manque de moyens, de la précarité et du sexisme. Cependant, on constate qu’il y a une évolution positive même si elle se fait à petits pas. Historiquement on vient de loin car en France le football avait été interdit aux femmes pendant des décennies... La professionnalisation des sportives doit encore se développer, il existe des contrats et des moyens pour cela. On ne peut pas comparer avec les moyens du football chez les hommes, mais le développement économique du football féminin est possible, et il est nécessaire.
Même si l’égalité des rémunérations entre hommes et femmes dans le football paraît illusoire aujourd’hui, on peut essayer de diminuer les écarts existants, et pourquoi pas même d’aller vers plus de rationalité et de partage concernant l’économie du football en général. Il faut surtout plus de respect pour le football au féminin, et aider ses pratiquantes à tous les niveaux.
Cet essai se présente comme un road trip dans le foot féminin, avec des témoignages intéressants, des constats sur la situation actuelle de ce sport, et aussi de réels motifs d’espoir pour son développement et son avenir.