> Mag > Musique > Pwanga ni Puy ? Lumière ou Obscurité ?
Un voyage musical, teinté d’Afrique, de Portugal, de Brésil et d’autres horizons, mais toujours très proches de l’âme, et porteurs des paroles des ancêtres.
La salle de spectacle Saint-jean de La Motte Servolex a toujours une saveur particulière pour moi, la programmation éclectique est très souvent originale.
C’est le cas encore une fois pour ce concert de Lucia de Carvalho, une diva née en Angola, qui a passé plusieurs années au Portugal, puis en France là où elle a croisé le chemin de la musique brésilienne... tout un programme qui a donné le ton à cette soirée musicale.
Avant tout, je tiens à remercier les responsables de la salle de leur accueil chaleureux , accompagné de petits gâteaux coco et d’un cocktail des iles ! De quoi ouvrir nos sens à ce qui va suivre. Une salle bien remplie, M.le Maire présent, le concert peut commencer.
Les premières notes sont un a capella de Lucia, une sorte de mélange entre un cri ancestral et un appel au voyage, on ne sait pas où on part, on comprend juste qu’on va aller côtoyer les voix des « anciens »...
Lucia sur scène c’est comme un volcan, impossible à arrêter, elle répand sa musique sur le public, nous apostrophe, nous questionne, partage, saute et danse... Elle change d’instrument comme de rythme, nous emmenant avec elle à la découverte de son univers.
Une prédominance de la rythmique, puisée dans ses racines angolaises, saupoudrées de Portugal, de Brésil... Un set haut en couleur, laissant peu de place à la réflexion, on se laisse emporter par sa fougue et son sourire.
Lucia nous questionnera tout au long du concert, sur les valeurs de partage, de respect, sur la place de la femme, sur le choix de mettre la lumière « Pwanga » dans nos vies.
Quelques morceaux plus doux, en particulier celui en hommage à Maria, prénom de deux femmes très importantes pour Lucia, nous permettent de plus apprécier encore la musicalité de cette artiste très bien entourée de ses musiciens. On ressent une osmose entre eux, mais aussi une certaine « urgence » à dire , à raconter.....
Un concert qui se termine dans la fosse (petite) de la salle pour partager le chant, la danse et la générosité de cette artiste.
Elle fait partie de ces chanteuses qui nous délivrent que mieux leurs chansons sur scène, car habillées de leur propres couleurs et lumières, car reliées par une volonté de raconter un message d’amour.
Merci