Rares objets d’Afrique

Je ne vais pas vous faire un cours sur les arts premiers : je n’y connais rien !
Mais s’il y a une chose que je sais reconnaître, c’est la qualité d’un ensemble proposé au regard. En entrant dans le Prieuré je m’attendais à voir une accumulation d’objets plus ou moins mercantiles. J’en suis sorti émerveillé.

Fétiches, amulettes, masques, parures, emblèmes, etc. Philippe Massaï est intarissable. Marié à une africaine, il vit actuellement dans le sud du Cameroun. Et c’est un passionné.

Il vous accueille personnellement et vous pouvez poser toutes les questions sur les objets : signification magique, technique de fabrication, provenance, conditions d’acquisition, etc. Vous pouvez aussi en demander le prix et les acheter.

“Je suis collectionneur, mais j’achète et je vends sans cesse. Les objets doivent voyager, changer de main fréquemment. “.

Le nombre de pièces est impressionnant. Même si le nombre d’objets rituels va en diminuant “…en proportion inverse de l’ouverture des cybercafés et des entreprises d’arnaque par internet“, les objets animistes continuent à être fabriqués. Et il y a de plus en plus de collectionneurs africains également.

En prime, pour ceux qui n’y ont jamais mis les pieds (ce qui était mon cas), vous découvrirez le prieuré de Sévrier qui est un superbe bâtiment avec vue sur le lac.

Vous l’aurez compris : je vous conseille d’aller jeter un coup d’œil. Mais prévoyez un peu de temps si vous êtes curieux. Quand ces fétiches ont réussi à capter notre regard, ils ne le lâchent plus.