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Rencontre du troisième type avec Mörglbl

jeudi 27 août 2015 par Jean-Pierre Biskup rédaction CC by-nc-sa

Entretien

Sixième album intitulé « Tea Time For Pünks » pour Mörglbl !!! L’occasion de discuter un peu (beaucoup ?) musique notamment, c’était juste avant le concert de présentation du nouvel album à la Soute (Chambéry) le 26 mars !!! Le trio au sommet de son art avec un vrai partage dans le travail de composition et d’arrangement entre les trois musiciens : Christophe Godin (guitare), Ivan Rougny (basse), Aurélien Ouzoulias (batterie) !!!

Donc sixième album pour Mörglbl…

Christophe : Oui mon p’tit bonhomme !

D’où vient donc le titre de cet album « Tea Time For Pünks » ?

Ivan : Christophe ! Comme d’hab ! (rires)

Vous avez en général toujours des titres particuliers et originaux on va dire…

Christophe : C’est un truc qui m’est venu… En fait, j’avais une image dans la tête… Tu vois les vitrines des prostituées à Amsterdam ? J’imaginais en fait trois petites vieilles en train de prendre le thé dans une vitrine comme ça. La première idée que j’avais c’était « One Vice At A Time » (Un Seul Vice A La Fois)… Puis j’ai eu l’idée de « Tea Time For Pünks », j’ai trouvé ça rigolo, surtout parce que ce sont des mots qui ne vont pas bien ensemble à l’image du titre du précédent album « Brütal Romance »… C’est comme un oxymore…

Ivan : Et puis ça nous faisait marrer…

Et même si ça ne fait rire personne d’autre que vous, vous vous en foutez !

Christophe, Ivan : Exactement ! (rires)

Christophe : En plus il y a une imagerie qui était intéressante à construire dessus. Et vu qu’on travaille avec Julien (batteur de Gnô) et un photographe et graphiste qui bosse avec lui, on a eu l’idée de faire tout un habillage à l’anglaise. Le package est rigolo tu verras…

Oui, j’ai vu l’affiche du concert en effet, ça donne déjà une idée… Donc déjà six albums… Quelle place particulière cet album a-t-il dans la discographie de Mörglbl ?

Christophe : La dernière… (rires)

Ivan : Le dernier sur la pile ! (rires)

Oui, mais à part son rang, quelle place donc ? Si vous devez donner un adjectif pour qualifier l’album, ou une phrase pour le décrire ?

Ivan : Certainement l’album le plus prog’ de Mörglbl…

Christophe : Certainement plus abouti en termes de composition… C’est une des premières fois que chaque solo (guitare, basse et batterie) est très court et très écrit. On a beaucoup plus travaillé les orchestrations et les arrangements, ça ne veut pas dire plus de parties enregistrées car tout est jouable sur scène. Mais on s’est plus pris la tête sur des sons, des arrangements, des synchronisations entre basse et guitare, etc… Je trouve que nous n’avons jamais été aussi proches d’un véritable travail de groupe complet de A jusqu’à Z. Dans les albums précédents, il y avait toujours Ivan ou moi apportant des morceaux complets. D’ailleurs en réécoutant l’album, je n’arrive pas à reconnaître si telle ou telle idée vient d’abord d’Ivan, d’Aurélien ou de moi-même…

Ivan : Là il n’y a pas eu un seul morceau qui est arrivé complet à l’avance, c’est vraiment parti de zéro…

Christophe : Un vrai disque de groupe…

On va dire donc composition et arrangement à trois ?

Christophe : On peut dire ça, même si on n’a pas encore beaucoup de recul par rapport à ce dernier album… Ce n’est pas péjoratif ce que je vais dire, mais dans des albums, on peut avoir parfois l’impression qu’il y a des morceaux plus faibles que d’autres qui ont été rajoutés à la fin… Et ce qui est rigolo, c’est que ces morceaux qui paraissaient faibles au départ, on les a tellement retravaillés qu’ils sont devenus des morceaux forts car on s’est plus creusé la tête, et on a donc moins joué au feeling comme on le faisait parfois sans trop réfléchir et sans vraiment travailler les choses. Déjà dans « Brütal Romance », ça s’amorçait…

Ivan : C’est ce que j’allais dire, dans « Brütal Romance » on était déjà un peu sur cette voie-là… C’est vrai que c’est peut-être la première fois qu’on travaille comme ça…

Christophe : C’est peut-être la première fois d’ailleurs que je réécoute directement un album. D’habitude, je ne peux pas réécouter directement les albums, car tu entends les défauts, tu te dis que tu aurais dû faire ci ou faire ça… Et en fait ce qui m’a amusé, en réécoutant après le début de la période de mix, c’est qu’il y a des trucs qui m’ont surpris, car il y a déjà des choses que j’écoutais avec le recul du plaisir de l’auditeur, pas seulement à me dire qu’il fallait changer ceci ou cela. C’est agréable ! C’est plus des chansons écrites.

Ivan : Ouais. Plus écrit, plus progressif. On avait beaucoup joué le précédent album « Brütal Romance », entre deux ans et demi et trois ans, donc forcément ça a dû avoir une influence, ça a amené pas mal de choses. Mais quand est arrivé le moment d’enregistrer le nouvel album, on n’avait pas de morceau complet à l’avance.

Christophe : Mais on avait tous des idées par dizaines… Ça n’était jamais arrivé qu’on soit aussi gavé d’idées ! La toute première résidence faite au Brise-Glace (à Annecy), on a dû poser environ 40 idées… Et sur toutes ces idées on en a encore entre 20 et 25 qu’on peut utiliser…

On a beaucoup plus travaillé les orchestrations et les arrangements, ça ne veut pas dire plus de parties enregistrées car tout est jouable sur scène.

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C’est à ce moment que débarque Aurélien le batteur, acclamé par la foule (Christophe, Ivan, et moi-même) se trouvant en loge pendant l’interview ! Et pas mal de rires et délires, ce qui est le cas tout au long de l’interview…

Ivan : Le voilà qui arrive !

Christophe : Alors tout est parti de la batterie, tout est parti d’Aurel !

Aurel était donc le compositeur unique de Mörglbl !? Mörg-Aurel !? Mörgorel ?!

Ivan : Mörgorel !!!!!!!

Aurélien : Mais ouais ! Je ouais !

Bon ben très bien, on va en profiter pour…

Christophe : C’est fini ? L’interview est déjà finie ? (rires)

Aurélien : Bon, je me casse !

On va profiter d’avoir la vision de chacun des trois musiciens en fonction de son propre instrument… Je vais synthétiser en quelques phrases ce qu’ont dit Christophe et Ivan…

Aurélien : C’est pas la peine ! On s’en fout ! (rires)

Apparemment, vous avez vraiment bossé ensemble au niveau de la composition et de l’arrangement. Ce serait intéressant de voir ce que chacun de vous a emmené musicalement, de voir ce qu’il y a eu comme évolution… Je ne sais pas, par exemple si Ivan s’est mis de plus en plus dans la musette…

Aurélien : Non mais oh !? Je peux répondre maintenant ?

Christophe : Tu te prends pour qui !?

On va commencer par le batteur !

Aurélien : Si tu veux, je ne pense pas qu’il y a, que ce soit pour Ivan, Christophe ou moi, radicalement un changement de style dans ce qu’on écoute, je ne pense pas que chacun a…

Mais il y a une évolution ?

Aurélien : Je peux parler ? Nos goûts n’ont pas forcément évolué, sauf qu’aujourd’hui dans la musique, il y a des choses qui sortent pour lesquelles on est sensible ou pas… Comme on compose tout à trois, avec des idées qui arrivent plus de certains que d’autres, car personnellement j’ai peut-être apporté moins d’idées que les autres sur cet album, mais tout a été retravaillé à trois, et comme nous n’avons pas tous radicalement changé, si l’album sonne un peu différemment du précédent, c’est parce que musicalement on s’est emmené dans une direction naturellement. Ce n’est pas un changement radical de mes goûts musicaux, de ceux de Christophe ou de ceux d’Ivan… On reste ouvert à tout ce qui se passe en ce moment, et on essaie d’incorporer ça dans notre musique… Forcément ça sonnera plus moderne que le premier album de Mörglbl qui est sorti en 1997 parce que les influences ne sont pas les mêmes, la musique d’aujourd’hui ne se joue pas de la même manière qu’avant…

Christophe : Et on a tourné beaucoup ! Je pense que ça nous a vachement soudés même en termes de compos. Les morceaux, on sent quand ils sonnent…

On reste ouverts à tout ce qui se passe en ce moment, et on essaie de l’incorporer dans notre musique.

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Vous pouvez parfois tester des morceaux sur scène…

Christophe : Cela nous est arrivé de jouer des morceaux sur scène et de les élaguer ensuite, parce qu’on se rendait compte qu’on pouvait les rendre encore meilleurs en voyant la réaction des gens sur scène… Il y a plus de maturité, il y a plus de recul, donc dans l’écriture ça se ressent. Par contre c’est vrai que d’un point du style pur jus ça reste du Mörglbl, avec un mélange de tout, toujours avec les mêmes riffs un peu à la Pantera, des grooves très funky, des sections très prog, des solos de basse et de batterie, et des solos de guitare…

Qu’est-ce que vous écoutez actuellement ? Et qu’est-ce qui vous influence actuellement ?

Christophe : Je n’ai pas vraiment écouté de nouvelles choses ces derniers mois… J’écoute peu de guitare… J’écoute beaucoup de pop et de choses comme ça, ou alors des « vieilleries » qui font partie de mes influences, des choses que j’ai peut-être un peu oubliées avec le temps. Je ne suis pas trop branché par le fait d’écouter de nouveaux guitaristes ou de choses comme ça… Cela évolue tellement vite que tu es toujours en retard à rattraper un train qui roule, donc il vaut mieux se baser sur les choses qu’on maîtrise déjà et qu’on connaît pour essayer d’en faire quelque chose de nouveau…

Aurélien : Perso, ça a été une année de transition car je suis devenu papa, plein de choses dans ma vie ont changé. C’est une année où j’ai assez peu écouté de musique. Le peu de temps qui me restait, c’est du temps que j’essayais de garder pour jouer de la musique. J’ai fait une parenthèse d’un an, je ne sais pas vraiment ce qui est sorti en disques depuis un an… La preuve, j’ai découvert depuis peu le dernier album qu’avait sorti David Bowie… Cette année, je ne suis pas le meilleur pour parler des influences ou des goûts musicaux, ça reste les mêmes. J’ai toujours les mêmes fondamentaux metal et fusion, c’est toujours les mêmes groupes que j’adore, que ce soit des choses comme Porcupine Tree, Meshuggah, ou même carrément de la pop… Quand on joue beaucoup sur scène et qu’on rentre chez soi pour passer un peu de temps en famille, finalement le temps que tu passes simplement à écouter de la musique est assez réduit…

Christophe : Moi c’est souvent en voiture, ou le soir quand je suis seul et tranquille… Mais c’est vrai que les semaines où j’ai mes enfants, je n’ai pas le temps d’écouter de la musique…

Aurélien : Cette année, dans tous les trajets que j’ai fait, j’avais quatre CD dans la caisse, et notamment le dernier album de Steve Vai sorti il y a un moment déjà…

Christophe : « Brütal Romance » pour apprendre les morceaux ! (rires)

Aurélien : Et puis d’autres disques comme les derniers Stone Sour qui ne sont pas forcément mes disques de chevet…

Ivan : Des disques de conduite quoi !

Aurélien : Des disques pour écouter de la musique !

Et Ivan alors ?

Ivan : C’est à peu près la même chose, j’ai écouté peu de musique. J’ai pas beaucoup joué l’année dernière, j’ai fait peu de concerts. Cela a été une année un peu sportive pour moi. J’ai eu six mois de trou total, six mois où je n’ai carrément rien écouté non plus. Et quand je joue beaucoup de musique, je n’écoute pas de musique car je ne peux pas en fait, j’ai besoin de calme. Je pourrais dire quelques trucs… Je me suis mis pas mal à écouter John Mayer, et j’écoute des choses qui peuvent être vraiment aux antipodes de ce que je peux faire, plutôt des choses calmes… Je vais quand même chercher un peu, je vais un peu à la découverte, j’ai écouté le dernier album de Foo Fighters dont je n’ai pas été très fan, j’écoute un peu ce qui se passe… De toute façon, de nous trois, je suis certainement celui qui écoute le moins de musique…

Christophe : Je dois être celui qui en écoute le plus…

Ivan : Probablement… Mais même quand je suis en bagnole, je ne peux pas écouter de la musique longtemps, ça me saoule très vite en fait. Du coup l’influence de ça sur le jeu ou sur le groupe… Pour ce dernier album, je ne suis pas allé chercher des choses en écoutant de la musique… Je ne suis pas un gros consommateur de musique. Je l’ai été, je l’ai été tellement au fait… Après il y a la vie, la famille, les gamins, tout ça… Maintenant quand j’écoute de la musique, j’aime bien être peinard, seul, et écouter pour écouter. Ecouter de la musique en fond dans la voiture ça me saoule, je préfère écouter les infos… J’aime bien être posé quitte à n’écouter que quelques morceaux pour apprécier tel ou tel moment… Mais c’est vrai que par le passé, j’étais un très gros consommateur de musique. Peut-être que ça reviendra plus tard, je ne sais pas. C’est peut-être cyclique. Je ne sais pas si ça répond vraiment à ta question…

C’est bien, ça répond bien… C’est une réponse on va dire…

Ivan : Elle ne te plaît pas ma réponse ? (rires)

Je vais poser une question qui a l’air simple, mais les réponses ne le sont pas forcément tout le temps…

Christophe : Salut !

Ivan : C’était ça la question ?

Voilà, c’était ça ! Non, plus sérieusement, quelle serait pour chacun d’entre vous votre définition de la musique ?

Christophe : C’est la bande-son de ma vie…

Très bien…

Ivan : Putain !

Christophe : J’ai emprunté ça à quelqu’un d’autre…

A un p’tit gars qui a joué dans un groupe qui a un petit peu tourné, qui a eu un petit succès je crois…

Christophe : C’est vraiment ça. La musique, il m’en faut ma dose tous les jours. Et j’ai de la musique tout le temps dans la tête, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Donc c’est vraiment ma bande-son.

Très bien… Aurel ?

Ivan : Joker ! C’est la bande-son de la vie de Christophe ! (rires)

Aurélien : Ma réponse va être aussi simple que la question, c’est juste une passion dans laquelle je m’exprime !

Très bien… Et Ivan ?

Ivan : Oui pareil, je dirais la même chose qu’Aurel, et en plus je rajouterais que pour moi...

Christophe : C’est la grande question de la vie ! (rires)

Ivan : C’est une ouverture sur le monde en général, c’est un peu… Comment dire…

Christophe : Un passeport ?

Ivan : Non mais voilà, il y a tellement de styles de musique, il y a tellement de choses… On est tous ici à écouter plein de choses différentes. J’aime bien ratisser large, écouter des choses que je ne vais pas forcément tout le temps aimer, mais disons que j’aime découvrir. Pour moi la musique, c’est la découverte, on ne va pas dire du monde car c’est un peu bateau de dire ça, mais finalement c’est un bon reflet de ce qui se passe dans le monde…

Comme souvent tout au long de l’interview, un peu de digression et de dissipation, et parfois quelques interruptions. Mais rassurez-vous, on garde l’essentiel et le plus important dans tout ce qui est transcrit ici !

Ivan : D’autres questions ?

On va revenir au groupe…

Ivan : Merde !

Mörglbl…

Ivan : Oui… Pourquoi ?

La suite ?

Ivan : Ouh… Mais ça on ne vous le dit pas mon bon Monsieur ! La suite immédiate ?

Oui, la suite immédiate…

Ivan : La suite immédiate c’est tourner pour vendre ce disque à des millions d’exemplaires, devenir milliardaires…

Christophe : Alors ça c’est l’objectif ! Après, on taille au fur et à mesure…

Ivan : Puis bon on descend et on va jouer dans les clubs du coin !

Aurélien : On a pas mal de dates en France dont certains gros festivals notamment cet été… Après on devrait avoir un bout de tournée aux USA cet automne… Et après on verra bien !

Ivan : Après il y a plein de projets, mais l’idée c’est de faire tourner ce disque le plus possible, en tout cas au moins autant que le précédent… En gros voilà, on va tourner dans l’univers, on va devenir les rois du monde… Puis on va vite être sur autre chose, un autre album, d’autres projets…

Quels sont justement les autres projets de chacun d’entre vous ? On sait et on sent que quand vous en parlez, Mörglbl a une grande place, ça se sent musicalement aussi… C’est donc intéressant de voir ce que vous faites à côté aussi…

Ivan : Ben moi en ce moment je plante des arbres… (rires)

Aurélien : Ce qui peut expliquer aussi le fait que j’écoute peu de musique, c’est que j’en fais beaucoup et que je me retrouve sur pas mal de projets, de propositions de boulot… Mais Mörglbl c’est notre priorité musicale, c’est la musique dans laquelle on s’exprime le plus… Après on a tous dans un coin de nos têtes des choses qu’on aime bien jouer aussi… Le metal et le rock ce sont des choses que j’apprécie beaucoup, d’où ma participation au groupe Temple Of Silence… Un projet qu’on essaie de faire vivre pour l’instant sur Paris car les membres du groupe sont parisiens… C’est quand même difficile même si ce n’est pas un projet de niche dans le sens où c’est une musique assez ouverte en termes de metal, mais comme c’est un style de musique qui se vend très mal, ce sont des choses qui ne sont pas faciles à promouvoir non plus. On est aussi confronté au problème du marché du disque qui est très moribond, ce n’est pas simple de trouver les moyens de vendre des disques. Puis en même temps, ce ne sont pas vraiment des projets de niche avec une communauté qui va tout de suite te suivre, il faut aussi faire ses preuves. Ce n’est pas un projet pour l’instant qui est amené à exploser…

Ivan : Tu n’en sais rien…

Aurélien : On ne sait jamais, c’est sûr qu’on ne sait jamais… Mais en tout cas c’est un projet qui est mené humainement par le plaisir d’être avec des gars vraiment cool, c’est vraiment le principal… Puis il y a aussi des projets qui sont plus des projets studio qui ne sont pas forcément amenés à faire du live, notamment le projet Inophis avec un guitariste français qui est parti s’installer en Chine, on a enregistré avec Pascal Mulot, c’est un projet de metal symphonique. Ce sont souvent des projets de guitaristes ou de chanteurs qui font leurs projets perso…

Surtout rock alors ?

Aurélien : Ouais mais pas seulement… Après je bosse aussi sur mon DVD pédagogique…

Christophe devait d’ailleurs sortir quelque chose du genre depuis quelques années déjà il me semble…

Aurélien : Mon album solo était sorti en 2012, et ce DVD qui va sortir parle de tout l’album au niveau de la technique à la batterie, de tout ce que j’aborde dans le disque en fait. Avec donc pas mal de vidéos et d’images…

Ben moi en ce moment je plante des arbres…

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Il y aura aussi des images d’Ivan en train de planter des arbres ?

Ivan : Ce n’est pas impossible ! On ne sait jamais…

Aurélien : Il y a d’ailleurs un DVD pédagogique avec un super batteur dont je ne sais plus le nom qui joue de la batterie dehors, dans les champs…

Ivan : Il a compris, il a compris !

A ce moment-là ça rigole en parlant de bio, de Suisse, d’incinérateur, de poêle à bois… Bref du Mörglbl qui délire…

Et Christophe ?

Christophe : A côté de Mörglbl, je n’ai que mon duo avec Olivier-Roman Garcia… J’ai suffisamment de choses avec les masterclasses, les clinics avec les marques, des choses comme ça… Le premier album est sorti depuis un moment déjà, et là on travaille sur un deuxième… Quelques concerts à venir en automne, mais priorité à Mörglbl pour le moment…

Ok ! Eh bien nickel…

Christophe : Et Ivan tu t’en fous ?

Ben il a répondu : il plante des arbres !

Ivan : Pour moi la priorité, elle est pour Mörglbl. Là on est en mode Mörglbl. Quand on n’est pas spécialement en mode Mörglbl, c’est-à-dire assez rarement quand même, je fais d’autres choses… Actuellement, je n’ai pas spécialement d’autres projets que ça, et ça me va plutôt bien…

Très bien ! Tu as le droit de planter des arbres !

Ivan : Je plante des arbres effectivement !

Christophe : Tu va sortir un album d’arbres !

Ivan : Je vais sortir un album d’arbres ! Il faut dépolluer l’atmosphère avec les arbres car l’air est un peu pollué en ce moment !

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