Shannon Wright en concert

Le précédent album laissait supposer que la chanteuse avait progressivement évolué vers des atmosphère plus sereines, atmosphériques. Il est vrai qu’à l’écoute d’Honeybee girl, on pense plus à Lisa Germano qu’à PJ Harvey (à qui on l’a souvent comparée). Le temps pour la miss serait-il venu de s’assagir et d’explorer des sonorités plus électroniques ? Elle ne serait pas la première et cela pourrait donner un spectacle intéressant.

Affiche de la tournée

Un orage furieux

La réponse est tombée sur le public la plus éloquente qui soit. Il n’en n’est rien !
Le trio sur scène nous a assené un déluge de riffs rageurs et purement noisy lors d’un set particulièrement intense. La basse très basique et la batterie scandée renforçaient le sentiment d’oppression.

Une petite partie du public, probablement attirée par l’étiquette de chanteuse de folk a même fui devant la violence des assauts soniques (la voix, traitée pas un boitier d’effet était notablement trop forte, ce qui est dommage).

Ce n’est finalement qu’après quelques morceaux exécutés tête baissée que la pression s’est relâchée un peu, laissant apparaître l’harmonie sous jacente de la musique, au delà d’un aspect toujours très puissant.
Au final, un concert intense et sans concession.