> Mag > Musique > Soir de fête au Voiron Jazz Festival
Pour sa dernière soirée, le Voiron Jazz Festival 2023 a misé, au Grand Angle, sur l’esprit de fête avec deux formations : Nojazz et Sly Johnson. une soirée de sourires, de complicité aussi bien sur scène que dans le public.
Ce samedi 1er avril, pas de poisson d’avril pour le Voiron Jazz Festival mais une dernière soirée au Grand Angle placée sous l’angle du jazz, du funk et du hip-hop. Dès l’entrée, l’ambiance est de mise avec le DJ Set de Dynamitas qui donne envie de danser. Et la surprise arrive quand on pénètre dans la salle. Une fosse est prévue pour ceux qui auront envie de danser, mais tout le public se dirige sagement vers les gradins. La soirée commence donc dans un calme absolu et avec personne dans la fosse. Heureusement, ça ne va pas durer.
Dès le début du set de Nojazz, le ton est donné par les musiciens qui invitent le public à se lever. L’arrivée du chanteur Jeffrey Mpondo fait monter l’ambiance d’un cran. Sur scène, ça danse, ça joue, ça chante. Le plaisir d’être là est dans tous les sourires. La complicité entre tous les membres du groupe est évidente et cette complicité sera encore renforcée par l’arrivée de deux invités. La première, Maê Defays, qui partage déjà souvent la scène avec Nojazz, amène un supplément de charme avec sa voix jazzy et sa présence tout sourire. Le deuxième, régional de l’étape et très connu du monde du jazz, c’est Alfio Origlio qui rejoint Philippe Balatier aux claviers. Ces deux-là sont visiblement de vrais complices ! Le public a, en grande partie, rejoint la fosse pour danser. C’est un de ces moments pas si nombreux où le plaisir est partout, où le public et les musiciens partagent vraiment. Des enfants monteront d’ailleurs sur scène pour danser avec tout le groupe, un petit moment de gloire qu’ils n’oublieront certainement pas.
Après une pause, c’est au tour de Sly Johnson de monter sur scène seul puis avec deux de ses musiciens. Ancien membre du groupe Saîan Supa Crew, Sly Johnson crée certains de ses morceaux directement sur scène. Il y a du rythme, du groove et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en plus de bien chanter, il bouge bien. Le public est revenu directement dans la fosse pour profiter de ce deuxième set. Rejoint par deux autres musiciens, Sly nous offre plusieurs de ses morceaux, dont certains comme « Bullshit » ne laissent aucun doute sur son engagement. Quelques reprises également notamment de James Brown donnent le ton. Un vrai bonheur. Là encore, les enfants sont mis à l’honneur avec la création en direct d’une chanson pour un tout jeune Clément.
C’est ce genre de soirée dont on aimerait qu’elle ne se finisse pas, où on fait le plein de sourires, de complicité, de bonheur d’être là. Alors merci aux deux groupes, merci à Just looking productions et au Voiron jazz festival (et à tous ceux qui œuvrent pour qu’il ait lieu).
C’était ma première fois à ce festival mais, c’est sûr, je reviendrai.