Alice Dézailles suit sa voix

Ce qui se passe à l’écoute d’une chanteuse (ou d’un chanteur d’ailleurs) est indéfinissable.

Qu’est-ce qui fait le talent dans ce domaine ? L’engagement, la sincérité, la beauté du timbre, la justesse de l’interprétation ?

Il faut avoir entendu Alice chanter Brel —par exemple— pour savoir à quel point elle est capable de maitriser la violence et la truculence. Mais son truc —en tous cas aujourd’hui— c’est quelque chose de bien personnel : une petite fêlure presque imperceptible dans sa voix claire et précise, un chemin personnel et indépendant dans le paysage de la musique, une douceur.

Pas un poil de pathos, et pourtant, impossible d’échapper à l’émotion. Vous avez trois morceaux en écoute : prenez le temps.

Alors…depuis ?

Le grand cirque parisien ne lui convenait pas. Elle préfère les vrais circassiens. C’est comme ça !

Renonçant aux relookeurs qui voulaient lui couper les cheveux, lui faire porter hauts talons et bas résilles, elle revient aux sources, s’aventure avec des jongleurs et des bateleurs, chante parfois dans la rue.

Elle apprend aussi la danse et la comédie et prépare avec ses amis du Circomobile un spectacle où elle aura le rôle de Monsieur Loyal.

Pour la chanson, elle conserve son répertoire mais écrit aussi des textes et commence une collaboration avec un slameur.
Elle se produit désormais avec deux excellents guitaristes (Pierre le Gourriérec et Sonia Konat).
Le trio sera en résidence à Place des Art à Cran-Gevrier en 2013.

Une affaire à suivre ; et on la suivra.

PS : Pour ceux qui veulent tous les détails de la déjà brillante carrière d’Alice Dézailes, ils peuvent télécharger son CV complet et sa plaquette de présentation ci-dessous.

Pour la contacter :

Myspace

alicedezailes@yahoo.fr