Magazine culturel contributif en bassin franco-valdo-genevois

> Mag > La Vraie Vie > Aventures à la bibliothèque

il n’y a pas que l’actualité dans la vie

Aventures à la bibliothèque

jeudi 9 juillet 2015 par Franz Narbah rédaction CC by-nc-sa

Chronique

Non, le numérique ne tue pas la culture. Au contraire, il la rend accessible à tous. Et avec lui, les films, la musique, le reportage, la presse.
Vous désirez découvrir la bande dessinée actuelle ?
Vous voulez essayer d’écouter un opéra en entier ?
Vous voulez voir l’intégrale de Jim Jarmusch ou de Woody Allen en un week-end ?
Une carte Bibliofil et hop ! En route pour l’aventure.

Il fut un temps (le bon vieux temps prétendent certains ; tu parles !) où l’on prenait sa carte à la bibliothèque du coin et, si l’on voulait trouver une chose précise et si par hasard elle faisait partie des collections, et bien, en général, elle était déjà empruntée.

Le répertoire des bibliothèques était donc un répertoire des frustrations, à moins de choisir au petit bonheur la chance.

Mais c’est une époque révolue, en tous cas où j’habite.

Je vais vous expliquer le système et, si ça n’existe pas encore chez vous, réclamez à cors et à cris, manifestez, faites des sit in, n’importe quoi, mais ne restez pas comme ça les bras ballants.

Chez moi, ça s’appelle Bibliofil (vous pouvez aller voir).

Il s’agit d’une carte d’abonnement qui coûte, soit, quelques euros chaque année de date à date —25 € au moment où j’écris ces lignes pour être précis, et 45 € pour toi étranger à mon agglo— mais qui peut vraiment vous rendre heureux.

En effet elle permet d’emprunter dans 15 médiathèques, toute celles de mon agglomération. 500 000 documents : rien que ça ! A nous les DVD, les CD, les BD, les partitions, et les “et caetera“ !

N’importe où et ce qu’on veut (dans la limite des règles fixées par chaque médiathèque quand même). Il y a même une Artothèque où on peut obtenir une œuvre d’art à accrocher chez soi pour quelque temps.

En plus on peut cumuler des emprunts dans toutes les bibliothèques. Il est donc possible d’emprunter un nombre d’ouvrages invraisemblables !

En plus, on emprunte où on veut et on rend où on veut.

En plus on peut réserver ce que l’on convoite et on est prévenu dès que c’est dispo.

En plus on vous envoie (si vous acceptez) un gentil mail quelques jours à l’avance pour vous prévenir que vous n’allez pas tarder à être à l’amende.

Enfin, cerise sur le gâteau, il existe un portail de recherche (vous pouvez essayer) commun qui permet de chercher (eh oui !), de trouver (mais si !), de réserver…

En plus - plus, de faire livrer les ouvrages dans la bibliothèque de son choix.

Le ponpon, c’est que ça marche. Enfin, le portail de recherche demande un peu d’habitude et il ne fonctionne pas à la vitesse de la lumière qu’il est censé nous apporter, mais “chi va piano, va sano e lontano…“

Je ne sais pas vous, mais moi, les bibliothèques m’ont toujours fait rêver.

Post Scriptum : les bibliothèques que je montre dans le portfolio ne sont malheureusement pas celle de mon agglomération.
Je les ai trouvées ici et ici.

Seule la carte bibliofil existe vraiment : les autres, je ne sais pas.

Commenter cet article

Pour participer ici, vous devez vous connecter avec l’adresse mail de votre inscription sur Rictus.info.