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Musiques en Stocks 2012
Tous les ans le festival clusien nous gratifie d’une programmation de qualité, sans concession à la facilité ni aux paillettes. La soirée de ce jeudi était électrique à plus d’un titre…
Ces 4 frangins, qui nous viennent de la Suisse voisine ont leur fans qui ont fait le déplacement. Un show bien rodé, les fans parodient une chorégraphie sur les paroles de « I love Lady Gaga ». Costumés à la manière de « Sergent Pepper », 77 Bombay street nous offre un show à plusieurs voix. Leurs compositions font penser à celles des Beach boys. D’ailleurs le set reprend une chanson du groupe californien. Une belle énergie, beaucoup d’humour et de bonne humeur sous les derniers rayons de soleil.
Fille du guitariste Chris Whitley (disparu en 2005) et nièce d’Alan Gevaert, bassiste de dEUS, la jeune femme a grandi dans un univers artistique entre la Belgique et New York. Très appliquée, Trixie nous livre des compositions personnelles.
Après quelques minutes, la pluie s’étant invitée dans le show, Trixie récompense le courageux public clusien avec une performance d’enfer. Malheureusement alors que le ciel se scinde d’éclairs, le show est suspendu par les organisateurs.
Ce soir le coup de foudre, on l’a eu pour Trixie Whitley.
Ambiance électrique dans les coulisses de Musiques en stock. Certains consultent la météo, d’autres essaient de se sécher au plus vite. Nous constatons que notre vaillant photographe n’a pas pris beaucoup de photos pendant le set de Trixie Whitley. Il s’était mis à l’abri de la pluie sous la scène, ce qui n’est pas l’endroit idéal pour photographier.
Les discussions vont bon train. Est-ce que le concert va reprendre ? Ou être annulé ? À ce moment là, ça semble incertain.
Au final, après de longues minutes de suspense, la consigne est donnée aux techniciens de changer de plateau. Quel soulagement !
Après leur dernier album,d’une grande richesse mélodique, on s’impatientait de découvrir Other Lives sur scène. Nous n’avons pas été déçus. Cette formidable symbiose mélodique est retranscrite à la perfection dans les conditions du Live. Violon, violoncelle, trompette, guitare, basse, percussions, harmonium et piano s’unissent tout en finesse, décrivant des ambiances tantôt de grands espaces, tantôt mélancoliques. Une riche symphonie moderne.
La performance d’Other Lives m’a tellement scotchée que je reste sans voix sur celle des Tindersticks. Pourtant une valeur sûre et un de mes groupes préférés, leur concert de ce soir m’a laissée de marbre. Non pas lassée par la voix profonde de Stuart Staple mais le groupe de Nottingham manquait de fraicheur face à leurs prédécesseurs sur scène.
Pas un accroc dans le déroulement de leur set, on sent une certaine maîtrise mais ne se sont-ils pas contentés du service minimum ?
Pas d’interview, pas de captation, pas de rappel, pas de morceaux de bravoure des albums anciens.