Bravant la neige, nous nous dirigeons vers la Source. Une invitation à réchauffer la rudesse de l’hiver grenoblois, ça ne se refuse pas, surtout quand c’est un jeune homme de presque 75 ans, batteur de l’immense Fela Kuti qui s’y colle, j’ai nommé : Tony Allen. Pour vous situer l’affaire, d’entrée de jeu : ce soir, un des meilleurs musiciens d’Afrique, autrement dit du monde, pose ses valises au pied du Vercors.