Jacques Losserand est un être à part, un talent inouï ; mille facettes le nourrissent ; on pourrait dire plusieurs cordes à son violon.

“Faire un tour -Rêverie d’un promeneur multimodal“ est le nom de l’œuvre de Sigrid Coggins présentée jeudi dernier à la bibliothèque départementale de la Haute Savoie dans le cadre de l’année Rousseau. J’y étais.

L’exposition qui va s’ouvrir en juillet prochain confirme la très grande pertinence du regard porté sur l’art contemporain par la Fondation Salomon.
Ce lieu où la muséographie impeccable et sobre est toujours au rendez-vous ose décidément présenter à nos yeux les images les plus inattendues : celle du mauvais goût fait art. Et quel art !

“Si la vie est un pont à traverser, je m’embarque aller retour"

Fanny Gagliardini

Un tableau peut en cacher un autre. Les nuages qui passent à toute allure dans les ciels mauves. Le bonheur fulgurant de bronzes noirs. Un allumeur de réverbères. Des objets invisibles…

Son exposition s’appelle « greatest hits », lui qui déteste le snobisme qui consiste à mettre de l’anglais partout, mais le sous-titre nous laisse pantois ! :
On commence par le début, on finit par la fin.