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Le punk-rock était dans la place (du village)

mardi 2 novembre 2021 par Christophe V. photographie , Tom Rad-Yaute rédaction CC by-nc-sa

Compte-rendu

Ils l’ont fait ! C’était le 18 septembre dernier : la 1re édition du Open air Marcellaz, mini festival aux allures de fête du village qui réunissait sur scène un line-up bien tonique à dominante punk-rock.

Des rangées de barnums, des odeurs de fritures, des générations et des genres qui se mélangent dans une ambiance bon enfant.
C’était en septembre, des événements s’annonçaient à peine ça et là. Sur la place centrale de Marcellaz, face au fameux 648 café, ce mini festival, plébiscité par le public, était un appel d’air.


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the Mister blonde laboratory - Open air@Marcellaz, Sept 2021
© V Toph Photographie

Au milieu de la place : le stand de la ferme collective libertaire la Coloquinthe, où les tee-shirts et patchs des Béruriers noirs et les derniers numéros du Monde libertaire côtoient les confitures, miels, jus de fruits et sirops bios soigneusement présentés. Sur scène : quatre groupes, quatre versions différentes du punk-rock.

The Mister Blonde Laboratory, d’abord, un groupe de reprise manqué car arrivé trop tard, au moment où le punk-rock furieux de Smutt résonne. Le groupe a récemment changé de chanteur et c’était le premier essai sur scène avec Ben, un des deux guitaristes, au micro. Son chant gueulé se pose bien sur la musique, il a quelque chose de plus droit que celui de Mouss – sûrement le fait de jouer aussi un instrument. Le groupe a récemment enregistré un album qui est en cours de mixage et ne devrait pas trop tarder à voir le jour.


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Smutt - Open air@Marcellaz, Sept 2021
© V Toph Photographie
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Nevraska - Open air@Marcellaz, Sept 2021
© V Toph Photographie


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Le réparateur - Open air@Marcellaz, Sept 2021
© V Toph Photographie

Après les Black flag haut-savoyards, c’est au tour de Nevraska, la comète math-rock locale, de monter sur scène. Refusant de se cantonner à un genre, le duo batterie, basse et samples pioche au gré de ses envies dans le dub, le punk-rock ou l’électro pour se forger une identité propre. Le deuxième album, avec ses invités de tous horizons, affirme encore cette envie d’ouverture. Les interventions des invité(e)s sont utilisées ici sous forme d’enregistrements mais l’effet est peut-être encore un peu à travailler. Sur scène, la formule haute-tension fait en tous cas vite effet. Le public s’est fait moins fébrile, comme en arrêt, capté par ce qui se joue sous ses yeux. L’écoute est intense, on sent que c’est une vraie découverte pour pas mal de monde.

C’est Le Réparateur qui clôt la soirée, le duo guitare-batterie où on retrouve Olive, également derrière les fûts dans Smutt. Hardcore mélodique bagarreur, avec une voix narquoise haut-perchée qui débite des textes provocs - une sorte de NOFX français, qui fera totalement l’unanimité dans le public si on en croit le pogomètre.


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