C’est un retour aux sources pour Ibrahim Maalouf et une belle soirée pour la nouvelle salle de spectacle de Chamonix, l’EMC2, qui affichait complet : son concert face au Mont-Blanc pour le CosmoJazz Festival 2011 est resté dans toutes les mémoires et il n’était pas question de manquer son retour dans la vallée avec sa tournée Quelques Mélodies qui revisite, en duo avec son guitariste fétiche, François Delporte, ses compositions dans des arrangements épurés.

Avant la fin de l’année 2021, j’ai eu l’occasion de discuter avec le musicien et bassiste Pascal Mulot. Un entretien fleuve qui balaye aussi les préoccupations de l’artiste sur la marche du monde.

Le groupe metal Arch Enemy a sorti récemment le single « Handshake With Hell », et la sortie de leur prochain album est prévue cette année. Il est temps de s’intéresser à ce groupe qui fait partie de ce qui se fait de mieux actuellement sur la scène metal internationale.

Lorsqu’on était adolescent à Limoges au tout début des années 90 et qu’on faisait ses premiers pas dans la scène rock alternative, les Ejectés étaient incontournables. Leur cocktail rock-ska-reggae et leur formation aux airs de grand ensemble — avec choristes, cuivres et guitares électriques — avaient une sacré allure ! Aujourd’hui, les Ejectés sont toujours là : sous le nom Steff Tej & Ejectés, une compilation en deux volumes vient jeter un regard sur un parcours de plus de 30 années !

Samedi soir hivernal. 2°C au thermomètre. Juste assez chaud pour avoir envie de sortir, juste assez froid pour vouloir se réchauffer dans une salle de concert. Ça tombe bien, le festival Hors-Pistes s’invite dans la grande salle du Brise Glace pour une soirée définitivement électrique. Assis sur nos chaises, les jambes nous démangent.

Le club du Brise-glace avec son ambiance industrielle et son ascenseur fatigué, tagué, posé au milieu du bar spécialisé IPA était l’endroit rêvé pour accueillir le chambérien Yoke et le projet 52Hz, deux groupes de Noise Dark Ambient. Sans être passé par le conservatoire, tous les deux utilisent les machines comme les vrais moyens d’une production artistique sonore spontanée qui se libère de l’apprentissage du son tel que souhaité, exigé par une société de consommation : « Passer par une école pour apprendre à produire une marchandise ».