Je suis installé devant une peinture de Luigi Russolo dans un musée du nord de Londres « The Estorick Collection » lorsque ma femme m’appelle pour me dire que mon groupe préféré, The Fall joue ce soir-là le 5 décembre 2012 au Islington Assembly Hall à Londres. Deux heures plus tard, je suis devant l’entrée de ce qui me semble être une salle des fêtes de province pour l’un de mes meilleurs concerts de punk rock « a wonderful gig ».

Il aura fallu toute la détermination de l’équipe du Brise glace d’Annecy pour ne pas jeter l’éponge et faire aboutir ce concert de Slift. Après un report de date, un changement d’horaire dû au couvre feu et la défection, l’un après l’autre et bien malgré eux, des deux groupes de première partie initialement prévus.

Ressentis et feedback après l’avant-première du film d’Antoine de Maximy en sa présence, au cinéma Pathé-gaumont de Chambéry.

Six musiciens sur scène, trois sensibilités, deux sonorités, un mélange audacieux et réussi qui mèle les fougues de Sanseverino et Tangomotán. Dans un contexte angoissant, sur fond de virus qui nous privera de scènes pendant de longs mois, un concert déconcertant dont on ne voudrait pas voir la fin.

Ayant à l’évidence en ligne de mire un printemps des poètes qui n’aura finalement pas lieu, La Source ce 30 janvier 2020 se faisait écrin de poésie l’espace d’une soirée, pour nous offrir un voyage épique en terre de mots et délicatesse chantés, en compagnie de Barcella et des Beaux Tailleurs.

Leur concert sur les hauteurs de l’alpage de Charamillon lors du Festival CosmoJazz 2017 avait eu un écho sur notre mag. Le trio rhônalpin revient en 2020 avec un nouvel album. Une étape de plus dans le cheminement de cette cordée, qui mêle toujours harmonieusement instruments acoustiques et électroniques, dans une formule élégante et vivante.